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Actualités - CHRONOLOGIE

EDL Beydoun réclame l’annulation de deux millions de factures impayées

Le ministre de l’Énergie et de l’Eau a décidé de demander au parquet de la Cour de cassation de tirer au clair une affaire de deux millions de factures d’électricité impayées, remontant au début des années 90, et dont il estime qu’elles pourraient être soit falsifiées, soit établies avec peu de crédibilité, selon la méthode de l’estimation. M. Mohammed Beydoun réclame, dans le premier cas, la traduction en justice des faussaires ou escrocs, et dans le second, le vote d’une loi exemptant définitivement les abonnés de leur paiement. Selon M. Beydoun, certaines des factures peuvent constituer une forme d’escroquerie dont pourraient être victimes les Libanais, qui auraient réglé leurs factures sur base de doubles, alors que l’original de ces factures n’aurait jamais quitté l’administration centrale. M. Beydoun affirme par ailleurs que des factures représentant des sommes énormes ont été communiquées à des abonnés de bonne foi, qui ne se souviennent pas comment ils ont pu dépenser une telle quantité de courant. Le ministre plaide à nouveau, comme il l’avait fait voilà deux ans, pour exempter les abonnés du paiement de factures, en vertu d’une règle de prescription établie par la Cour des comptes en 1972, estimant éteintes les dettes et factures impayées sur lesquelles ont passé quatre ou cinq années. « Toutefois, ces exemptions n’ont force exécutoire qu’en vertu d’une loi, que personne n’a encore eu le temps ou la volonté de formuler », a dit M. Beydoun. Parallèlement, M. Beydoun a demandé aux services d’inspection et de contrôle de l’EDL de vérifier l’exactitude des factures émises, affirmant qu’à l’époque de leur émission, la plupart des percepteurs établissaient des factures au jugé sans vérifier les compteurs, ce qui les prive de crédibilité et plaide aussi pour leur annulation.
Le ministre de l’Énergie et de l’Eau a décidé de demander au parquet de la Cour de cassation de tirer au clair une affaire de deux millions de factures d’électricité impayées, remontant au début des années 90, et dont il estime qu’elles pourraient être soit falsifiées, soit établies avec peu de crédibilité, selon la méthode de l’estimation. M. Mohammed Beydoun...