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Actualités - CHRONOLOGIE

BKERKÉ - Le Rassemblement parlementaire de concertation a prévu « d’autres » rencontres avec le patriarche maronite Ferzli rend un vibrant hommage à Sfeir, le « parrain du dialogue »(photos)

Au lendemain de sa rencontre (prévue depuis la semaine dernière) avec une délégation restreinte de Kornet Chehwane, le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir – qui s’est constamment soucié de l’unité, notamment, des chrétiens libanais – a reçu hier, et pour la première fois, une délégation du Rassemblement parlementaire de concertation (RPC). Au sortir de la réunion, le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, a rendu hommage hier au patriarche Sfeir, notamment pour son rôle de « parrain du dialogue ». (Kornet Chehwane ayant déjà demandé, avant l’affaire de la MTV, au chef de l’État lui-même, d’incarner cet habit-là). Un parrainage qui se manifeste, selon le n° 2 de la Chambre, par la réaffirmation du cardinal « de l’unité du peuple – qui débute par celle des chrétiens –, l’unité du territoire et des institutions, ainsi que des principes essentiels de l’entente nationale ». Précisant que le président du RPC, Kabalan Issa el-Khoury, lui avait demandé, pour des raisons de santé, de s’exprimer à sa place. Selon Élie Ferzli, Mgr Sfeir a évoqué « les contradictions de nature confessionnelle et sectaire », ainsi que « la nécessité d’en finir avec les divisions au profit de l’unité. C’est un des buts de notre réunion, et nous nous sommes entendus sur le principe d’une nouvelle rencontre pour débattre en profondeur des différents dossiers et principes liés au dialogue ». Le n° 2 de la Chambre a ensuite indiqué qu’il « pensait avoir décelé chez le patriarche une conviction selon laquelle le (RPC) représente une importante vision politique au Liban. Et s’il y a d’autres visions, eh bien qu’elles correspondent. Le dialogue est le seul moyen de parvenir à réaliser ce qu’a prôné l’Évangile », a-t-il ajouté. Citant le patriarche au cours de son sermon de dimanche dernier : « Si seulement les chrétiens se retrouvaient au lieu de se diviser. » Interrogé sur les principaux points de discorde à la lumière du troisième communiqué des évêques maronites, Élie Ferzli a déclaré que le RPC « aussi avait ses questions et ses obsessions », se contentant de rappeler que la rencontre d’hier avait pour but essentiel de remettre officiellement au patriarche une copie du communiqué fondateur du RPC. Concernant les divergences avec le principal pôle d’opposition de l’Est politique, Kornet Chehwane, il a estimé que « les chrétiens d’Orient ne sont ni une colonie croisée ni une colonie occidentale. Ni le fer de lance de l’Occident dans une guerre contre l’Orient. Au sein de (KC), nous avons des collègues députés, nous sommes en contact permanent avec eux. le dialogue est le maître mot et aucun membre du RPC ne s’est jamais élevé contre le dialogue. À condition que soient prises en compte les constantes sur lesquelles reposent l’entente nationale et la Constitution libanaise. Voilà pourquoi nous allons nous réunir de nouveau avec le patriarche, pour que l’on établisse un code qui nous permette de traiter de toutes ces questions ». Et sur la question de la création du RPC en réaction à KC, le vice-président de la Chambre a évoqué « la réaction des membres du RPC par rapport à l’évolution du conflit Orient-Occident, des tentatives de faire triompher le second au détriment du premier, celles également d’instrumentaliser, à ce niveau-là, les chrétiens ». « Nous avons ressenti un véritable danger et le devoir de tout faire pour assurer la stabilité du Liban, préserver le rôle des chrétiens dans le pays et leur présence dans l’ensemble de la région », a-t-il poursuivi. Les députés présents hier à Bkerké étaient au nombre de 28 : Kabalan Issa el-Khoury, Élie Ferzli, Michel Pharaon, Khalil Hraoui, Nazem Khoury, Farid Makari, Antoine Khoury, Nabil de Freige, Antoine Andraos, Émile É. Lahoud, Agop Kassarjian, Gebrane Tok, Yeghia Djerdjian, Assaad Hardane, Jean Obeid, Georges Kassarji, Robert Ghanem, Marwan Farès, Ghassan Achkar, Kayssar Moawad, Antoine Haddad, Youssef Maalouf, Mikhaël Daher, Nader Succar, Élie Aoun, Georges Dib Nehmé, Sayed Akl et Atef Majdalani.
Au lendemain de sa rencontre (prévue depuis la semaine dernière) avec une délégation restreinte de Kornet Chehwane, le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir – qui s’est constamment soucié de l’unité, notamment, des chrétiens libanais – a reçu hier, et pour la première fois, une délégation du Rassemblement parlementaire de concertation (RPC). Au sortir de la...