Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Otages Français Un juge spécialisé dans la lutte antiterroriste en charge de l’enquête sur Seurat

Le juge français spécialisé dans la lutte antiterroriste, Jean-Louis Bruguière, s’est vu confier courant juillet la plainte avec constitution de partie civile déposée par cinq ex-otages français du Liban et Marie Seurat, la veuve de Michel Seurat, a-t-on appris hier de source proche du dossier, citée par l’AFP dans une dépêche datée de Paris. Le parquet de Paris a pris au début du mois d’août des réquisitions d’instruire la seule plainte de Mme Seurat, pour « enlèvement et séquestration aggravée » de Michel Seurat, enlevé en 1985 au Liban et dont les circonstances de la mort n’ont jamais été élucidées, a-t-on précisé de même source. Le délit d’enlèvement étant continu dans le temps, le parquet a estimé que Michel Seurat est toujours présumé séquestré, puisque son corps n’a jamais été retrouvé. Le parquet a en revanche estimé que les faits visés par les plaintes de chacun des anciens otages français du Liban, Roger Auque, Marcel Carton, Georges Hansen, Jean-Paul Kauffmann et Jean-Louis Normandin, étaient prescrits dans leur cas. Le magistrat n’est pas tenu toutefois par les réquisitions du parquet et peut toujours instruire l’ensemble des plaintes. Le sociologue Michel Seurat, chercheur au CNRS, et Jean-Paul Kauffmann, alors journaliste à l’hebdomadaire L’Événement du jeudi, avaient été enlevés par des miliciens à leur arrivée à Beyrouth. Leur enlèvement avait été revendiqué par le Jihad islamique qui avait annoncé ensuite, en mars 1986, la mort de Michel Seurat, dont le corps n’a jamais été retrouvé. « Je suis soulagée et très heureuse de voir que la justice française va travailler sur ce dossier », a déclaré la veuve de Seurat, Marie, à l’AFP. « Même si ça doit prendre des années, j’attends que les coupables soient nommés (...). Des condamnations par contumace seraient suffisantes », a-t-elle ajouté.
Le juge français spécialisé dans la lutte antiterroriste, Jean-Louis Bruguière, s’est vu confier courant juillet la plainte avec constitution de partie civile déposée par cinq ex-otages français du Liban et Marie Seurat, la veuve de Michel Seurat, a-t-on appris hier de source proche du dossier, citée par l’AFP dans une dépêche datée de Paris. Le parquet de Paris a pris...