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Actualités - CHRONOLOGIE

sÉcuritÉ - Un tué et plusieurs blessés au cours des échauffourées Intervention musclée de l’armée pour circonscrire des incidents tribaux à Sfayré (Denniyé)(photo)

Un homme a été tué, et plusieurs autres blessés, dont un militaire libanais à la suite de violents heurts qui ont éclaté dans le village de Sfayré (Denniyé) et qui ont opposé les membres des deux clans Hassoun et Harmouche. Les protagonistes se sont mutuellement rejeté la responsabilité des affrontements, qui n’ont été circonscrits que grâce à une intervention musclée de l’armée, dont des effectifs supplémentaires ont été héliportés vers les lieux dès samedi. Bilan de ces heurts commencés vendredi soir : un homme, Khaled Ali Hassoun, tué et plusieurs autres blessés par des tirs de l’armée. La tension avait atteint son paroxysme samedi vers midi, quand des soldats ont tenté de disperser des jeunes qui en étaient de nouveau venus aux mains et aux bâtons, après un semblant de calme instauré en matinée. Selon un communiqué de l’armée, des jeunes de l’un des groupes en conflit ont résisté aux ordres de l’armée et cherché à s’en prendre aux militaires, ce qui a forcé un soldat à tirer, faisant un tué et deux blessés. Au cours de la même échaufourrée, un militaire, qu’un automobiliste a tenté d’écraser, a été blessé. Hier, à l’aube, les commandos de l’armée ont ratissé la région et effectué des perquisitions, arrêtant quatre personnes, et saisissant un lot d’armes et de munitions, a précisé un communiqué de l’armée. Vendredi soir, les jeunes des deux clans en étaient venus aux mains, puis aux coups de bâtons et à des tirs d’armes automatiques, qui avaient fait un blessé. L’armée était intervenue pour identifier l’auteur des tirs et l’arrêter. Échanges d’accusations Le président de la municipalité de Sfayré, Abdallah Hassoun, et le vice-président, Hussein Harmouche, ont publié des communiqués se rejettant mutuellement la responsabilité des heurts. Selon le communiqué publié par Hussein Harmouche, le conflit a pour origine des coups essuyés le 27 juillet dernier par un membre de la famille accouru à la rescousse de son fils, brutalisé par des jeunes plus âgés que lui. L’homme, Ahmed Abdel Ghani Harmouche, avait été sauvagement battu à coups de bâton et assommé par le groupe d’assaillants. Les efforts déployés pour obtenir que les responsables de la bagarre soient livrés à la justice n’avaient pas abouti, les responsables du clan des Hassoun se dérobant à cette mesure qui seule aurait pu rétablir le calme dans le village. « Pour ménager le moral des jeunes gens », les Hassoun réclamaient, en fait, qu’une réconciliation précède la procédure judiciaire. Pour sa part, Abdallah Hassoun, président de la municipalité de Sfayré, a minimisé la portée de l’incident initial qui a mis le feu aux poudres et parlé d’une simple altercation verbale. Il a par ailleurs accusé des hommes du clan Harmouche d’avoir ouvert le feu et blessé à l’épaule Khodr Ahmed Hassoun. Le PSNS a publié un communiqué dénonçant les heurts dont il a attribué la responsabilité à de « petites natures » qui ont passé outre à « l’esprit de conciliation » qui a toujours prévalu dans les cas similaires, et décidé de se venger. Le député de Denniyé, Ahmed Fatfat, a demandé, pour sa part, le ramassage des armes à Sfayré. Des réunions regroupant, à Tripoli, les édiles du village avec les officiers de l’armée, notamment des officiers des renseignements, ont débouché sur un accord pour le rétablissement du calme. Une force de l’armée sera maintenue dans le village jusqu’au retour complet à la normale.
Un homme a été tué, et plusieurs autres blessés, dont un militaire libanais à la suite de violents heurts qui ont éclaté dans le village de Sfayré (Denniyé) et qui ont opposé les membres des deux clans Hassoun et Harmouche. Les protagonistes se sont mutuellement rejeté la responsabilité des affrontements, qui n’ont été circonscrits que grâce à une intervention...