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Courrier Lettre ouverte au ministre Beydoun

Excellence, Le grand poète latin Lucain écrivait que César « pensait que rien n’était fait quand il restait quelque chose à faire » (... nil actum credens cum quid superesset agendum ...). Nous inspirant de cet auguste jugement, nous, modestes habitants du quartier de l’église Saint-Élie (cimetière des Anglais) à Broummana, avons acquis la conviction que rien ne peut être accompli dans le domaine – si précieux pourtant – de l’eau sans votre intervention, cher Mohamed Abdel-Hamid Beydoun. C’est pourquoi nous soumettons la présente supplique à votre haute attention. Excellence, Nous n’avons plus d’eau. Nous ne recevons plus l’eau depuis des semaines déjà. Nous avons soif et nous sentons mauvais ! Nos bébés se meurent ! C’est aussi simple et dramatique que cela. Nous avons frappé à toutes les portes, relancé tous les fonctionnaires, chefs et sous-chefs, pétitionné auprès de l’ensemble des édiles. Rien n’a été fait. Nos robinets sont toujours à sec. Vous êtes notre dernier espoir. Nous venons à vous, Seigneur, ministre auquel il faut croire, nous vous portons, assoiffés, ces palais que vous avez asséchés. Alors, sinon par sollicitude à notre égard, du moins pour ne point faire injure à la mémoire de César et de Lucain, redonnez-nous l’eau, Monsieur le ministre, et acceptez par avance nos remerciements et notre gratitude. Signé : Les habitants du quartier de l’église Saint-Élie (cimetière des Anglais)
Excellence, Le grand poète latin Lucain écrivait que César « pensait que rien n’était fait quand il restait quelque chose à faire » (... nil actum credens cum quid superesset agendum ...). Nous inspirant de cet auguste jugement, nous, modestes habitants du quartier de l’église Saint-Élie (cimetière des Anglais) à Broummana, avons acquis la conviction que rien ne peut...