CELLULAIRE Cellis tempère l’optimisme ambiant

À la veille des négociations que le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, entame aujourd’hui en prévision d’un accord sur la gestion du réseau GSM jusqu’au 31 janvier 2003, une source autorisée de la société Cellis a tempéré hier l’optimisme répercuté par certaines informations de presse, concernant la volonté de la compagnie de participer à la gestion du réseau cellulaire. La filiale de France Télécom à Beyrouth a certes fait au gouvernement libanais une concession de taille en acceptant de négocier un nouveau contrat sur d’autres bases que celles du BOT. Mais le chemin des tractations reste encore long d’autant plus que, selon certaines sources informées, Cellis et LibanCell auraient tout intérêt à négocier avec l’État un partage des bénéfices plutôt qu’une somme forfaitaire difficile à déterminer. Autre zone d’ombre à éclaircir : le gouvernement aura-t-il un droit de regard sur la gestion du secteur ? Page 3