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Actualités - CHRONOLOGIE

Social - Le dossier des moteurs à mazout a été discuté avec Pharaon Les propriétaires de minibus réclament le droit au travail en attendant une solution(photo)

Une délégation de propriétaires de minibus a été reçu hier par le ministre d’État pour les Affaires du Parlement, Michel Pharaon, et ce dans le cadre d’une tournée effectuée auprès de divers responsables concernés par l’affaire de l’interdiction de ces véhicules fonctionnant au mazout. Les membres de la délégation ont remis à M. Pharaon un mémorandum en huit points, dans lequel ils exposent leurs principales doléances. Ils réclament notamment de pouvoir continuer à travailler « provisoirement » sur leurs minibus en attendant « de trouver les solutions adéquates » au problème. Au nom de l’égalité de tous devant la loi, les propriétaires des vans estiment d’autre part que tous les véhicules fonctionnant au mazout devraient être retirés du marché. Ils évoquent dans leur mémorandum une autre possibilité de règlement, en l’occurrence « permettre à tous d’importer du mazout propre ». Pour les propriétaires de minibus, « remplacer les moteurs fonctionnant au mazout par des moteurs à essence ne résout pas le problème dans la mesure où ces moteurs n’existent pas encore (...) En attendant leur importation, les minibus seront donc inutilisables », ajoutent les auteurs du mémorandum qui, en revanche, ne manifestent aucune intention hostile à l’égard de l’État. En effet, ils concluent leurs revendications par « un appel lancé aux responsables », les exhortant à réviser la loi 341 (relative à l’interdiction de la circulations des vans). « Les propriétaires de minibus vivent dans des conditions économiques et sociales extrêmement difficiles du fait qu’ils se retrouvent au chômage », affirment les auteurs du mémorandum. Ils soulignent toutefois leur volonté de placer tous leurs moyens à la disposition de l’État en vue de mettre un terme à la pollution de l’environnement. Selon leur texte, le meilleur moyen de stopper cette pollution serait d’assurer « un contrôle mécanique efficace et effectif ». Prenant à son tour la parole, M. Pharaon a insisté sur l’importance qu’il attache à ce dossier. Et d’expliquer les raisons pour lesquelles le gouvernement a dû décider d’interdire l’utilisation du mazout, « nocif pour l’environnement et pour les citadins en particulier ». M. Pharaon a en outre convenu avec les propriétaires de minibus de la nécessité d’examiner cette affaire plus en détails et d’exercer un contrôle strict et vigilant sur « tous ceux qui tentent de contourner la loi ». Il a enfin promis à ses hôtes de discuter la question avec tous les responsables concernés, y compris les revendications qui lui ont été exposées. Une centaine de propriétaires de minibus ont organisé un sit-in l’après-midi devant le siège du Conseil des ministres, place du Musée, en signe de protestation contre les décisions du gouvernement, qu’ils jugent iniques. Le ministre d’État a reçu par la suite l’ambassadeur du Gabon au Liban, Simon Wilfrid Ntoutoume Emane. À l’issue de l’entretien, ce dernier a affirmé que son gouvernement est « très enthousiaste à l’idée de participer aux préparatifs du sommet de la francophonie » qui aura lieu en octobre à Beyrouth.
Une délégation de propriétaires de minibus a été reçu hier par le ministre d’État pour les Affaires du Parlement, Michel Pharaon, et ce dans le cadre d’une tournée effectuée auprès de divers responsables concernés par l’affaire de l’interdiction de ces véhicules fonctionnant au mazout. Les membres de la délégation ont remis à M. Pharaon un mémorandum en huit...