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Actualités - CHRONOLOGIE

Cardahi : L’État n’a nullement l’intention de gérer le cellulaire après le 31 août

Le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a réaffirmé hier soir que la continuité du service de la téléphonie mobile sera assurée, quel que soit le cours pris par le processus de privatisation du secteur en question. Évoquant, dans le cadre d’une interview à la MTV, les principaux aspects du dossier de la privatisation du cellulaire, M. Cardahi a tenu à rassurer les abonnés, affirmant que ces derniers conserveront leurs lignes mobiles et leurs numéros actuels, sans aucun changement, après l’échéance du 31 août prochain, date à laquelle les deux sociétés qui exploitent et gèrent le secteur depuis près de huit ans, FTML-Cellis et LibanCell, doivent remettre leurs réseaux respectifs à l’État. M. Cardahi a souligné que la situation qui sera ainsi créée n’entraînera aucune charge supplémentaire aux abonnés. De surcroît, a-t-il encore indiqué, les employés des deux sociétés susmentionnées conserveront leurs postes. Le ministre des Télécommunications a affirmé, par ailleurs, qu’il n’était nullement dans son intention de favoriser une « nationalisation » du secteur. « Notre objectif, a-t-il déclaré, est d’aboutir non pas à un partage du gâteau à la libanaise, comme on dit, mais plutôt à une privatisation suivant des normes claires et bien établies, reconnues internationalement, offrant une égalité de chances à tous les investisseurs potentiels. Si nous désirons attirer des investisseurs internationaux sérieux, nous devons être crédibles vis-à-vis de la communauté internationale et agir d’une manière transparente et rationnelle. » M. Cardahi a déclaré sur ce plan que l’État n’a, en aucun cas, l’intention de gérer lui-même le service de téléphonie mobile après le 31 août. « Le contrat de type BOT conclu avec Cellis et LibanCell vient à expiration le 31 août, conformément à la décision du Conseil des ministres, a rappelé le ministre des Télécommunications. À cette date, les deux sociétés doivent remettre toutes leurs installations et tout le réseau à l’État. Le secteur sera alors être géré pour le compte de l’État, soit par les deux sociétés susmentionnées, si elles le souhaitent, soit par une autre société internationale. Il existe plusieurs entreprises internationales compétentes qui sont disposées à gérer le secteur pour le compte de l’État. Je n’ai aucun inconvénient à ce que Cellis ou LibanCell gèrent le secteur à compter du 31 août, si elles le souhaitent, étant entendu que les revenus doivent aller à l’État, comme le prévoit le texte de loi. Mais il faut prendre une décision à ce propos au début du mois d’août afin que la transition puisse être préparée en un mois et se faire normalement le 1er septembre. » Le ministre des Télécommunications a souligné que la gestion du secteur par une entreprise internationale, pour le compte de l’État, se fera, par voie de conséquence, à dater du 1er septembre, jusqu’à ce que la privatisation se concrétise, sur base de l’appel d’offres lancé par le gouvernement. « Ce secteur peut rapporter à l’État près de 25 millions de dollars par mois, a déclaré M. Cardahi. Pourquoi l’État ne devrait-il pas profiter de ces revenus à partir du 1er septembre, jusqu’à ce que la privatisation se réalise en vue de l’octroi des deux licences d’exploitation, sachant que cette opération de privatisation pourrait prendre un mois ou plusieurs mois ?» Soulignant qu’il ne doutait pas du souci du Premier ministre, Rafic Hariri, de préserver les intérêts de l’État, M. Cardahi s’est déclaré confiant dans la capacité du gouvernement à définir dès le début du mois d’août les bases sur lesquelles la transition sera assurée à la fin du mois d’août. « Je suis certain que la séance du Conseil des ministres du 1er août se déroulera dans une atmosphère sereine afin de jeter les bases de la procédure de transfert du secteur à l’État », a déclaré M. Cardahi, qui a souligné qu’il souhaitait que Cellis et LibanCell « fassent preuve de sagesse et aboutissent à un accord avec le gouvernement pour la gestion du secteur pour le compte de l’État ». « Dans le cas contraire, a-t-il déclaré, je suis en mesure d’affirmer que plusieurs entreprises internationales sont prêtes à prendre en charge le secteur dans un délai d’un mois », a souligné M. Cardahi, qui a précisé que l’opération de privatisation ne devra pas se réduire à accorder le monopole de l’exploitation du secteur à un groupe restreint de personnes. « Il faudra accroder une égalité de chances à toutes les entreprises », a-t-il conclu.
Le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a réaffirmé hier soir que la continuité du service de la téléphonie mobile sera assurée, quel que soit le cours pris par le processus de privatisation du secteur en question. Évoquant, dans le cadre d’une interview à la MTV, les principaux aspects du dossier de la privatisation du cellulaire, M. Cardahi a tenu à...