Berry refuse de trancher entre Lahoud et Hariri Cellulaire : on tourne en rond

À quarante jours de la date butoir du 31 août, celle qui verra la fin de la gestion, par Cellis et LibanCell, du réseau de téléphonie mobile, le constat est amer et pathétique : on tourne, toujours, en rond. Jeudi dernier, à l’issue d’un Conseil des ministres plus que houleux, le gouvernement avait demandé au Parlement – et c’est un comble – « d’expliciter » l’article 3 de la loi sur le cellulaire. Lequel Parlement, par la voix de son chef Nabih Berry, et après un courrier de confirmation de la demande adressé à la Chambre par Rafic Hariri, a répondu au Premier ministre par une indiscutable fin de non-recevoir. En renvoyant la balle, de nouveau, au gouvernement. Le n° 2 de l’État n’a pas lambiné : « Si, à chaque fois que je reçois un courrier, il fallait que j’appelle à une séance plénière... » Un niet récupéré quelques heures plus tard par des sources proches de Baabda, qui se sont empressées d’appeler le Conseil des ministres à poursuivre l’étude, le 1er août prochain, du mécanisme proposé par l’infatigable Jean-Louis Cardahi. Le ministère des Télécoms est « prêt » à exécuter ce mécanisme dès son approbation, et tout retard, ajoutent ces sources, ne profiterait « qu’à ceux qui refusent que ce dossier soit clos ou qui ne veulent pas que les revenus du secteur tombent dans l’escarcelle de l’État ». Page 3