Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

La Chambre autorise le gouvernement à racheter les minibus et les écouler à l’étranger Les manifestants évacués du centre-ville après des actes de vandalisme(photo)

Le Parlement a fait son acte de contrition, hier, en admettant avoir commis « un crime involontaire » en autorisant les minibus au diesel. Un crime social, s’entend, mais un crime contre l’environnement aussi. Le plus remarquable, c’est que cet acte de contrition s’accompagne d’un acte de réparation. L’État a été autorisé par une loi à racheter les minibus au diesel et à les écouler à l’étranger. Pratiquement, assure-t-on, c’est une société privée qui va écouler les véhicules, l’État s’engageant à payer la différence entre le prix de vente du véhicule usagé et son prix d’achat d’origine. À supposer que les 8 000 minibus en circulation soient tous retirés de la circulation, le coût de cette subvention, qui doit compléter la différence entre le prix de vente et le prix d’achat d’origine du véhicule, a été évalué par des économistes à environ 25 millions de dollars. D’autres options sont proposées aux chauffeurs frustrés, comme le recyclage du moteur ou l’achat d’une voiture de tourisme, à des conditions financières avantageuses et à l’aide de fonds provenant du haut comité des secours. Par ailleurs, l’État a mis fin, un peu tardivement il faut dire, au psychodrame inadmissible qui se prolongeait depuis trois jours, dans le centre-ville, et en a évacué de force les minibus et leurs propriétaires. Des grévistes en colère s’étaient, auparavant, rendus responsables d’actes de vandalisme dans la rue des Banques, brisant les glaces de certains établissements de crédit, arrachant des arbres et s’en prenant même au site archéologique tout proche, dont des pierres ont été utilisées comme projectiles. 24 manifestants ont été interpellés et 16 minibus saisis préventivement. Pages 2 et 3
Le Parlement a fait son acte de contrition, hier, en admettant avoir commis « un crime involontaire » en autorisant les minibus au diesel. Un crime social, s’entend, mais un crime contre l’environnement aussi. Le plus remarquable, c’est que cet acte de contrition s’accompagne d’un acte de réparation. L’État a été autorisé par une loi à racheter les minibus au diesel...