Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence de la République - Le chef de l’État invité à poser la première pierre du consulat libanais à Djeddah Lahoud : Nous ne permettrons pas que le Liban régresse

Le président de la République a implicitement joint sa voix, hier, à celles qui ont critiqué le congrès de l’Union maronite mondiale et les résolutions qui en ont émané. L’État ne permettra pas que le Liban régresse, a déclaré en substance le président Émile Lahoud à ses visiteurs. Les réalisations nationales accomplies au cours des trois dernières années sont le fruit naturel de la solidarité et de l’union des Libanais, qui ont éliminé beaucoup d’obstacles, et promettent d’en éliminer davantage encore, a-t-il ajouté. Le président de la République a souligné l’importance de l’émigration libanaise dans toutes ses composantes, estimant que ce que les Libanais émigrés réalisent pour aider leur mère patrie est digne d’estime et doit se poursuivre. La force du Liban est liée, d’une certaine manière, à la force de sa diaspora et à son union, a-t-il fait valoir. M. Lahoud a enchaîné en invitant les Libanais à tirer les leçons du passé et à ne pas affaiblir le Liban en répétant les erreurs passées. La restauration d’un Liban fort, stable et actif sur le plan régional et international est une grande réalisation qu’il serait dommage de brader, a-t-il conclu. Parmi les visiteurs du chef de l’État, hier, figurait M. Adnan Kassar, président de la Fédération des Chambres de commerce du Liban, qui a déclaré avoir passé en revue, avec le chef de l’État, le document de travail des organisations économiques sur le redressement financier. M. Kassar a précisé s’être entendu avec M. Lahoud sur les idées forces du document, dont l’examen sera entamé la semaine prochaine avec le Premier ministre. M. Kassar a précisé que le document de travail était une œuvre originale des organisations économiques, à laquelle personne d’autre n’a contribué, et un tout indivisible qu’il faut mettre en œuvre le plus rapidement possible, dans le but de régler la crise économique et financière du Liban. Le patronat est satisfait du climat politique qui s’installe et de l’approche du chef de l’État des problèmes qui se posent, a-t-il avancé. Il se félicite en particulier de la radiation du Liban de la liste des pays soupçonnés de blanchiment d’argent, estimant qu’il s’agit là d’une réalisation importante et d’un signe certain du regain de confiance dans le secteur bancaire libanais, de la part de la communauté économique internationale. Le chef de l’État a souligné de son côté que l’État est déterminé à adopter une série de mesures destinées à régler des problèmes sociaux et économiques, en coordination avec le secteur privé, car la responsabilité de ces problèmes est conjointe et réclame un effort commun. Les Libanais d’Arabie saoudite Le chef de l’État a également reçu une délégation du conseil des hommes d’affaires libanais en Arabie saoudite , comprenant MM. Samir Kreydiyé, Hussein Mahmoud Ammar, Mahmoud Dalal, Ali Badreddine, Samir Ataya, Salem Rizk, Makram Sader, Béchara Fawaz, Edgard Daher et Mounir Andraos. La délégation a informé le président de la situation de la colonie libanaise à Djeddah et de l’initiative qu’elle a prise d’acheter un terrain de 2 640 mètres carrés dans un des beaux quartiers du nord de Djeddah, pour y bâtir un consulat. Le président Lahoud a été officellement sollicité de patronner personnellement la cérémonie de pose de la première pierre du nouvel édifice, avant la fin de l’année. M. Kreydiyé, qui doit rencontrer le Premier ministre aujourd’hui, avait précisé à l’adresse du ministre des AE, qui l’a reçu hier, que le coût global du projet sera de 12 millions de rials saoudiens ( 3,2 millions de dollars), répartis comme suit : terrain (2 millions de rials), bâtiment (8 millions de rials), ameublement (2 millions de rials). Les excellentes relations entretenues par la colonie libanaise avec le consul actuel Ahmed Chamat et son adjoint, Rayan Saïd, ont été mises en évidence. Par ailleurs, M. Kreydiyé a souligné combien les membres de la colonie libanaise à Djeddah sont solidaires et travaillent d’un même cœur. Il a mis le président Lahoud au courant des efforts de promotion touristique et universitaires que le conseil déploie et des bonnes relations qu’il entretient avec les hommes d’affaires saoudiens. On doit au conseil l’inscription dans les universités libanaises de près de 988 étudiants saoudiens, a-t-il dit, alors que 53 000 familles libanaises ont reçu des aides à des titres divers, de la part du conseil, qui consacre une partie de ses efforts à l’assistance des pèlerins libanais se rendant à La Mecque, au nombre cette année de 23 000. Le chef de l’État a félicité ses hôtes pour leurs diverses initiatives et a affirmé que celles-ci et l’esprit dont ils font preuve devraient être pris pour modèle par les autres colonies libanaises dans le monde. Il a saisi l’occasion pour transmettre au monarque et au prince héritier saoudiens les remerciements du Liban pour l’attention qu’ils accordent à la colonie libanaise et pour les possibilités offertes de contribuer à l’essor et à la prospérité des économies saoudienne et libanaise. L’association de la Légion d’honneur Enfin, le chef de l’État a reçu une délégation de l’association libano-française de la Légion d’honneur conduite par son président Omar Zeïdane. Créée en France voilà un an, l’association est sur place pour lancer ses activités au Liban, qui seront exclusivement d’ordre social et culturel. L’octroi de bourses d’études en France et la possibilité de fonder une école d’infirmières en coopération avec l’hôpital Pompidou figurent parmi ses projets. La délégation comprenait notamment le général Raymond Germanos, inspecteur général de l’armée à la présidence du Conseil français, ainsi que les généraux Vincent Lanata, Jacques Mitterrand, frère du président français défunt, Noël Murati, Roland Bollaert, Jean Grangeon, Yannick Guillou, François Le Mesre de Pas et Mayanne Choucair.
Le président de la République a implicitement joint sa voix, hier, à celles qui ont critiqué le congrès de l’Union maronite mondiale et les résolutions qui en ont émané. L’État ne permettra pas que le Liban régresse, a déclaré en substance le président Émile Lahoud à ses visiteurs. Les réalisations nationales accomplies au cours des trois dernières années sont le...