Actualités - CHRONOLOGIE
Le ministre de l’Information élude les questions sur le discours de l’émir al-Walid ben Talal Aridi : Tout irait mieux si chacun faisait son travail
le 05 juillet 2002 à 00h00
« Nul n’ignore qu’actuellement, seul Rafic Hariri peut être le président du Conseil libanais. » Profitant de la conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires sociales Assaad Diab, à l’occasion de la Journée mondiale de la population, M. Aridi a exclu la possibilité d’un changement gouvernemental, tout en répondant aux questions des journalistes, soucieux de connaître son interprétation politique du discours prononcé mardi dernier par l’émir al-Walid ben Talal. Les journalistes voulaient surtout savoir s’il fallait voir dans la présence du président de la République à une inauguration purement touristique l’indice d’un prochain changement de gouvernement, et M. Aridi a répondu : « Si chaque inauguration d’hôtel signifiait un changement de gouvernement, nous devrions en changer une vingtaine de fois. » Malgré l’insistance des journalistes, le ministre de l’Information a évité d’être plus précis ou surtout de reconnaître qu’un mot d’ordre a été donné par le président du Conseil aux membres de son bloc parlementaire pour ne pas répondre au discours de l’émir al-Walid ben Talal. Il a simplement déclaré qu’au Liban, tout est politisé. M. Aridi a évité de commenter le plan quinquennal proposé par l’émir pour résorber la crise économique au Liban, en déclarant qu’il n’est pas expert en la matière. Mais il a ajouté : « Si chacun faisait son travaill, tout irait bien mieux. » Le ministre de l’Information a précisé qu’il ne connaissait pas personnellement l’émir, mais que, de toute façon, l’éventualité d’un changement de gouvernement ne lui paraissait pas probable. « Qui soulève maintenant cette question ? Pourquoi créer un problème ? Tout le monde sait qu’actuellement, le seul président du Conseil possible est Rafic Hariri. Alors, à quoi bon soulever une polémique ? Il vaudrait mieux songer à coopérer tous ensemble, surtout dans cette situation régionale mouvementée. » En réponse à une question, M. Aridi a déclaré que c’est au président de la République de décider si sa présence à l’inauguration d’un hôtel est souhaitable et protocolaire. « Je ne sais pas si le président était au courant du contenu du discours de l’émir al-Walid ben Talal. Mais pourquoi chercher à provoquer un problème ? » Évitant aussi de répondre à une question sur le pont d’Ouzaï, le ministre a suggéré de s’atteler à construire des ponts de confiance, dans le monde politique. « Nous pourrons ainsi surmonter une grande partie de nos problèmes. Et tout le monde pourra jouer un rôle, en temps voulu. »
« Nul n’ignore qu’actuellement, seul Rafic Hariri peut être le président du Conseil libanais. » Profitant de la conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires sociales Assaad Diab, à l’occasion de la Journée mondiale de la population, M. Aridi a exclu la possibilité d’un changement gouvernemental, tout en répondant aux questions des journalistes, soucieux...
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