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Actualités - CHRONOLOGIE

Les organismes économiques : un impact négatif

Les incidents d’Ouzaï, où des squatters proches du Hezbollah et d’Amal ont brutalement exprimé leur opposition, mercredi, à la construction d’un pont dans ce secteur, n’ont pas été dénoncés dans les milieux politiques seulement. Les organismes économiques ont eux aussi exprimé leur indignation face à ce qui s’est passé, en soulignant l’impact négatif de ce genre de comportement sur l’économie nationale. Dans leurs communiqués qu’ils ont publiés, chacun, hier, l’Association des industriels libanais, le Rassemblement de dirigeants et chefs d’entreprise libanais et l’Association des commerçants de Beyrouth ont mis l’accent sur l’importance des projets de développement pour la dynamisation de l’économie et sur le fait que des incidents du genre de celui d’Ouzaï font fuir les investisseurs. « Vu les circonstances (économiques difficiles) que traverse le pays, les investissements étrangers au Liban sont fondamentaux dans le processus de restructuration économique », ont indiqué les industriels, affirmant que « l’opposition au projet de construction d’un pont, telle qu’elle s’est manifestée hier (mercredi), pousse les investisseurs loin du Liban et fait fuir les touristes ainsi que les émigrés, sans compter qu’elle est inacceptable dans un pays où la démocratie est considérée comme étant fondamentale ». L’Association des industriels a affirmé l’importance du développement et, plus particulièrement, du rattachement du Liban-Sud à la capitale. « Toute action qui va dans ce sens est dans l’intérêt de l’économie nationale », a-t-elle poursuivi dans son communiqué qui appelle aussi à une dissociation du politique et de l’économique partant du principe que les interventions politiques dans le domaine économique constituent « le principal problème au Liban ». Abondant dans le même sens, le RDCL a estimé que les incidents d’Ouzaï « se répercutent négativement sur le processus d’édification de l’État de droit et, par voie de conséquence, sur les investissements et les placements dans le pays, alors que nous avons grand besoin d’intégration nationale et d’investissements au Liban en ces moments difficiles sur les plans économique, financier et politique ». À l’instar de l’Association des commerçants de Beyrouth, le RDCL a invité au règlement du problème qui se pose, dans le calme, et par la voie du dialogue. Le comité administratif de l’Association des commerçants de Beyrouth a en outre estimé que ce qui s’est passé à Ouzaï « ne doit pas se répercuter négativement sur les projets de développement en cours dans le pays ». Il a insisté sur le fait que la construction d’un pont à Ouzaï « sera bénéfique aux habitants de ce secteur, sur le double plan urbain et commercial ». « Si certains ont des objections à formuler, ils peuvent les exprimer de manière légale et non pas en agressant des individus, surtout que le gouvernement œuvre dans l’intérêt de tous, sans discrimination aucune », a ajouté le communiqué.
Les incidents d’Ouzaï, où des squatters proches du Hezbollah et d’Amal ont brutalement exprimé leur opposition, mercredi, à la construction d’un pont dans ce secteur, n’ont pas été dénoncés dans les milieux politiques seulement. Les organismes économiques ont eux aussi exprimé leur indignation face à ce qui s’est passé, en soulignant l’impact négatif de ce...