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SPECTACLE Dernière représentation ce soir de « Tango Pasion », un « musical » latino Bandonéon, glamour et séduction (photo)

C’est décidément le pays des festivals ! Le dernier-né, celui de Zouk Mikaël, propose, en ouverture de la saison d’été, Tango Pasion, une comédie musicale créée à Broadway en 1992 et qui a, depuis, été présentée avec succès dans 35 pays. Bon, il nous arrive – sur la scène du nouvel amphithéâtre romain de Zouk – dix ans plus tard, mais ce n’est pas une raison pour bouder le spectacle. Qui allie parfaitement la maîtrise des chorégraphies de Broadway à la séduction des danses sud-américaines. Les amateurs du genre, présents à la première, ont beaucoup apprécié. Les autres, spécialement cette frange du public libanais qui va aux spectacles pour se donner en spectacle, n’ont pas eu la délicatesse d’en attendre la fin pour quitter. Et pourtant, bien qu’un peu longue (une heure trois quarts de scène), la revue (à la mise en scène et à la chorégraphie signées Mel Howard et Hector Zaraspe) offre vraiment de très beaux tableaux. Douze danseurs et danseuses y alternent les danses populaires des rues de Buenos Aires, aux tangos plus mondains des salons de la capitale argentine des années trente. En première partie, costumes éclatants et duos de couples, composés de femmes frétillantes et de mâles, torse bombé, moustache fine et « borsalino » sur la tête, qui montrent leurs virtuosités par de savantes figures. Succession de petits pas rapides, enlacements, pirouettes, les jambes s’entremêlent, les reins se cambrent, les bustes se renversent en arrière... Le tout dans une harmonie des corps et de la musique, jouée par le Sexteto Mayor, un des meilleurs orchestres de Buenos Aires. Quelques refrains nostalgiques, comme le célèbre Historia De Un Amor, ou Mi Noche Triste, interprétés par un chanteur. Quelques séquences rire avec des danses-sketchs légères et amusantes. L’entracte. Et on passe au deuxième acte. Plus stylisé, plus glamour : les hommes sont en smoking, les femmes en longues robes noires. Les rythmes sont tantôt langoureux, tantôt passionnés, les danses s’écartent un peu du tango traditionnel et se métissent de ballet et de chorégraphie de groupe, pour un effet plus relevé et plus sensuel. Avec, comme clou du spectacle, un impressionnant duo masculin, tout simplement magnifique. Enfin en clôture : l’air le plus connu du tango, La Cumparsita. Et tant pis pour ceux qui auront déjà déserté les gradins. Zéna ZALZAL
C’est décidément le pays des festivals ! Le dernier-né, celui de Zouk Mikaël, propose, en ouverture de la saison d’été, Tango Pasion, une comédie musicale créée à Broadway en 1992 et qui a, depuis, été présentée avec succès dans 35 pays. Bon, il nous arrive – sur la scène du nouvel amphithéâtre romain de Zouk – dix ans plus tard, mais ce n’est pas une...