Environnement - Le gouvernement déterminé à sévir, les syndicats de chauffeurs divisés Le Liban débarrassé de ses taxis à mazout(photo)

Les autorités n’ont pas cédé hier aux pressions exercées par les chauffeurs de taxi. En effet, les FSI seront à pied d’œuvre dès demain samedi pour interdire à la circulation tous les véhicules fonctionnant au mazout. En guise de riposte, les chauffeurs bloqueront-ils les rues de la capitale ? C’est aujourd’hui qu’ils décideront des mesures à prendre. Mais des divisions dans les rangs syndicaux ont déjà commencé à se manifester. De fait, si la grogne persiste dans les rangs des plus radicaux conduits par Abdel-Amir Najdé, l’autre tendance, celle de Bassam Tleiss, estime en revanche que le dialogue avec les responsables ne devrait pas être interrompu. Le Conseil des ministres avait décidé hier d’accorder des indemnités aux chauffeurs de taxi – voitures et minibus – circulant au mazout. En revanche, les responsables n’ont même pas abordé leur principale revendication portant sur la vente de l’essence à un prix préférentiel. Rappelons que, la veille déjà, le ministre de l’Environnement, Michel Moussa, avait indiqué qu’il n’est pas question que le gouvernement revienne sur sa décision, estimant que la santé des Libanais était en jeu. À noter enfin l’intervention du président Émile Lahoud qui, durant la réunion du Conseil des ministres, a notamment souligné la nécessité de prohiber « les atteintes aux relations du Liban avec les pays frères » à travers les médias. PAGE 3