Actualités - OPINION
Entre Dallas et Dalloz
Par ISSA Jean, le 11 juin 2002 à 00h00
Comme pour les sœurs Williams, Vénus callipyge et Serena Tanagra de terre battue, c’est papa qui orchestre le soap opera. La dame se présente, la dame se retire, c’est par le père qu’on le sait en premier. Elle occupe un bout de scène, près des coulisses. On l’y fait chanter ( ! ) un air modeste. Et pour le reste, pour ce qu’elle en pense vraiment, on n’en sait trop rien. C’est ainsi dans les familles de capi : le jupon est une carpe, et le garçon un capri (c’est fini). Voilà ce qui fait, disait Molière, que votre fille est muette. Ou grande muette, pour aller un peu plus loin dans les dédales de cette série Dallas. Où l’on ose nous parler de Dalloz, en s’armant d’une loi que l’on ignore au double sens du terme. Il ne faut cependant pas s’arrêter à ce détail, banalisé par des pratiques ancestrales dites en dialectal du hamiha haramiha. L’essentiel reste qu’heureusement, dans cette grande et belle famille, il y a un autre frère que le contestataire. Un tuteur qui a un pied-à-terre commode, pas loin, à l’Ouest (rien de nouveau) où on peut aisément le joindre pour toute dérive. Ou, plutôt, le rejoindre pour suivre, fidèlement, ses directives. J.I.
Comme pour les sœurs Williams, Vénus callipyge et Serena Tanagra de terre battue, c’est papa qui orchestre le soap opera. La dame se présente, la dame se retire, c’est par le père qu’on le sait en premier. Elle occupe un bout de scène, près des coulisses. On l’y fait chanter ( ! ) un air modeste. Et pour le reste, pour ce qu’elle en pense vraiment, on n’en sait trop...
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