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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique Joumblatt loue la « grande sagesse » du chef de l’État et de Hariri

Le bureau de presse du chef du PSP, Walid Joumblatt, a démenti hier l’information parue dans l’édition dominicale de notre confrère Al-Diyar, et selon laquelle le député du Chouf aurait essayé « d’entrer en contact avec le général Michel Aoun », peu de temps avant l’interview télévisée de celui-ci, jeudi dernier, sur la LBCI. Et que cet appel « est arrivé un peu trop tard ». Le communiqué publié hier par le bureau de presse de Walid Joumblatt cite ensuite l’interview accordée par ce dernier à L’Orient-Le Jour (voir notre édition du jeudi 6 mai dernier), et au cours de laquelle il rappelait qu’il allait poursuivre le dialogue avec toutes les parties, et que l’on ne perd rien à dialoguer avec tout le monde. Quoi qu’il en soit, le leader druze a été reçu hier dans la soirée par le Premier ministre Rafic Hariri, en présence des trois ministres joumblattistes, Ghazi Aridi, Fouad es-Saad et Marwan Hamadé. Ont été évoqués, selon le communiqué publié par le bureau de presse de Koraytem, « les rebondissements positifs que le pays a vécus au cours des dernières heures », notamment « les signaux répétés qui laissent présager d’une saison touristique prometteuse », avec tout ce que cela aurait comme impact positif, particulièrement sur l’emploi. « Nous avons évidemment évoqué la situation régionale, ainsi que, surtout, la situation économique et monétaire. Le président Hariri est confiant, malgré les conclusions négatives du Fonds monétaire international (FMI) en ce qui concerne le Liban. Dans tous les cas, l’expérience a prouvé le contraire. La loi sur la privatisation a été approuvée, et cela va commencer à donner des effets », a déclaré Walid Joumblatt au sortir de son entretien. En rappelant qu’au FMI, les décisions sont fortement politisées, et qu’elles constituent un moyen de pression sur le Liban. « Il est vrai que cela ne veut pas dire que la situation économique est excellente. Sauf qu’il ne faut pas non plus que nous soyons victimes des intimidations », a-t-il précisé. Le député du Chouf a ensuite loué la « grande sagesse » du Premier ministre au cours de « la semaine qui vient de s’écouler ». Estimant que le comportement de Rafic Hariri « a été couronné par celui du président Lahoud. Qui a fait primer l’intérêt national au-dessus de toutes les considérations personnelles. Je crois désormais que la crise est terminée – cette crise provoquée par quelques éléments névrosés. Nous souhaitons fermement préserver les règles, sinon il sera possible demain, à n’importe qui et sous quelque pression que ce soit, d’annuler les résultats d’un bureau de vote donné. Et ce genre d’annulation ne peut mener qu’à une opération de fraude monstrueuse », a prévenu Walid Joumblatt. Qui a évoqué certaines expériences passées : comment certains chefs d’État ont été évincés, à l’instar de « Béchara el-Khoury », ainsi que la guerre civile née en 1957, sous le mandat de Camille Chamoun, à cause d’élections frauduleuses. « Je rappelle à certains de ne pas jouer avec le feu. Et il est heureux que le président Lahoud ait pris conscience des choses », a conclu le chef du PSP. Notons que celui-ci a reçu, hier dans la journée à Moukhtara, le député de Batroun, Boutros Harb. Qui a appelé les gens du pouvoir à démissionner, en annonçant leur échec en ce qui concerne « la gestion de la chose publique », ou bien à entendre et comprendre le message que leur ont adressé les citoyens.
Le bureau de presse du chef du PSP, Walid Joumblatt, a démenti hier l’information parue dans l’édition dominicale de notre confrère Al-Diyar, et selon laquelle le député du Chouf aurait essayé « d’entrer en contact avec le général Michel Aoun », peu de temps avant l’interview télévisée de celui-ci, jeudi dernier, sur la LBCI. Et que cet appel « est arrivé un peu...