Rechercher
Rechercher

Actualités

Diplomatie Deux émissaires russe et japonais à Beyrouth dans les 48 heures

Deux émissaires, l’un russe, l’autre japonais, doivent arriver à Beyrouth dans les prochaines 48 heures. Selon des sources gouvernementales citées par notre chroniqueur diplomatique, Khalil Fleyhane, l’envoyé spécial de Moscou pour le processus de paix au Proche-Orient, Vladimir Vdovine, entamera dès aujourd’hui, lundi, ses contacts avec les dirigeants libanais. Il s’entretiendra ce matin avec le Premier ministre Rafic Hariri avant de rencontrer, au palais Bustros, le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud. La visite de M. Vdovine est donc pour l’essentiel de nature politique. L’émissaire russe se concertera en effet avec MM. Hariri et Hammoud sur les moyens de promouvoir l’opération de paix dans la région. Les sources susmentionnées indiquent dans ce cadre que Moscou a l’intention de sonder les autorités libanaises concernant l’éventualité de la tenue d’une conférence de paix internationale fin juillet. M. Vdovine notifiera aussi les responsables libanais de la position russe qui rejoint la position libanaise dans certains aspects. En effet, les deux gouvernements se basent pour l’essentiel sur les principes énoncés à la conférence de Madrid et sur les résolutions 242 et 338 des Nations unies en vue d’un règlement de la crise régionale, dans les territoires palestiniens en particulier. L’émissaire japonais, Tatsu Amira, arrivera demain mardi à Beyrouth en provenance de Damas. L’ambassadeur Amira accompagne en fait la ministre nippone des Affaires étrangères, Yoriko Kawaguchi, qui effectue actuellement une tournée au Moyen-Orient englobant Israël, les territoires palestiniens et la Jordanie. M. Amira a été dépêché par son ministre en Syrie et au Liban pour s’informer notamment de la position des deux pays par rapport aux perspectives de paix dans la région. Les mêmes sources notent par ailleurs que ce ballet diplomatique dans la région succède aux visites effectuées ces derniers jours par des responsables arabes et israéliens à Washington. D’où l’importance que les États-Unis, la Russie et l’Union européenne attachent visiblement au climat de crise qui prévaut au Proche-Orient. Cela ne signifie pas pour autant qu’un plan de paix américain a déjà été élaboré et qu’il serait d’ores et déjà prêt à être appliqué. En effet, il reste des points de litige entre le président américain George Bush et un certain nombre de dirigeants arabes. Par exemple, M. Bush ne partage pas l’opinion de son homologue égyptien Hosni Moubarak.
Deux émissaires, l’un russe, l’autre japonais, doivent arriver à Beyrouth dans les prochaines 48 heures. Selon des sources gouvernementales citées par notre chroniqueur diplomatique, Khalil Fleyhane, l’envoyé spécial de Moscou pour le processus de paix au Proche-Orient, Vladimir Vdovine, entamera dès aujourd’hui, lundi, ses contacts avec les dirigeants libanais. Il...