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Actualités - CHRONOLOGIE

Gabriel Murr : C’est sous la pression de Michel Murr que la haute commission n’a pu se réunir(photo)

Le candidat considéré par l’opposition chrétienne comme le vainqueur de la partielle du Metn, Gabriel Murr, a déclaré hier, après avoir été reçu par le patriarche maronite, que « sa bataille électorale ne l’opposait pas à son frère, mais à une ligne politique qui domine le pays depuis douze ans et qui a conduit à un effondrement économique, moral et politique, ainsi que sécuritaire ». « Et même la sécurité, que l’on considérait bonne, s’est effondrée après l’assassinat de Ramzi Irani et de l’ancien ministre Élie Hobeika », a-t-il ajouté. Sur le plan formel et juridique, M. Murr a affirmé : « Juridiquement, je considère que j’ai été élu depuis la proclamation des résultats par la haute commission de comptabilisation et d’homologation des voix, lundi dernier à 3 heures du matin. Il était du devoir du ministre de l’Intérieur de publier ces résultats tels quels, et non de suivre son père dans les pressions que ce dernier a exercées sur les membres de la haute commission. Hier (samedi), cette commission ne s’est pas réunie, car deux de ses membres, Mme Norma Majdalani (son rapporteur), un fonctionnaire de la quatrième catégorie travaillant sous les ordres de Yazbek Saliba à l’état-civil de Bickfaya, et M. Mansour Daou, de Daraoun, sont des hommes à Michel Murr. On ne paralyse pas le travail d’une commission, parce que M. Murr est content ou pas ». « Nous considérons, a enchaîné M. Murr, que les élections étaient démocratiques en dépit des pressions exercées par Michel Murr sur les bureaux de vote de Bourj Hammoud et celles qu’il a exercées dans le Metn, sans parler des agissements de certains officiers. Nous espérons que Michel Murr prendra conscience des faits et cessera de se comporter comme si les administrations, les fonctionnaires et l’argent de l’État sont à ses ordres ». M. Murr a déclaré, en conclusion, être opposé à « tout compromis » et attaché au droit.
Le candidat considéré par l’opposition chrétienne comme le vainqueur de la partielle du Metn, Gabriel Murr, a déclaré hier, après avoir été reçu par le patriarche maronite, que « sa bataille électorale ne l’opposait pas à son frère, mais à une ligne politique qui domine le pays depuis douze ans et qui a conduit à un effondrement économique, moral et politique, ainsi...