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Écoles - L’Alef a inauguré, hier, son festival de théâtre Les planches pour s’exprimer, s’extérioriser, apprendre et se divertir(photos)

L’Association libanaise des enseignants de français (Alef) a lancé hier, à la salle Montaigne de la Mission culturelle française, son festival de théâtre. Participent à cette seconde édition des élèves du lycée Abdel Kader avec une pièce intitulée La grammaire et une comédie poétique de Carole Fréchette. Le lycée de jeunes filles de Ghobeiry présentera L’Artiste, une pièce d’Andrée Chédid ; le collège des Saints-Cœurs de Aïn Najem jouera une adaptation de L’Alchimiste ; le collège des Saints-Cœurs de Bauchrieh présentera La petite princesse, une adaptation du Petit Prince ; le collège des Saints-Cœurs de Sioufi a choisi les sciences dans une pièce intitulée Le château des éléments. L’école Saint-Joseph de l’Apparition propose deux pièces écrites par ses élèves. La séance inaugurale s’est déroulée en présence de Mme Bahia Hariri, qui patronne l’événement ; du conseiller de coopération et d’action culturelle près l’ambassade de France, M. Alain Fouquet ; de Mme Marie Bejjani, représentante de la présidente du centre de recherches et de développement pédagogique, et de Jean Daoud, de l’UL. Pour la présidente de l’Alef, Mme Sophie Nicolladès Salloum, le théâtre scolaire offre aux enseignants le moyen… d’enseigner autrement, avec des moyens plus divertissants que le tableau noir, la craie, les schémas, les expériences de laboratoire, par ailleurs nécessaires. En donnant aux élèves l’occasion de monter sur les planches ou d’œuvrer en coulisses, ces journées portent peut-être les prémices d’une ou de plusieurs brillantes carrières sous les feux de la rampe. « Les courtes pièces qui sont présentées varient par leurs registres : ce sont des adaptations de textes connus, ou des textes inédits composés par les élèves et leurs professeurs », a indiqué Mme Salloum, en révélant une nouveauté : deux pièces sur un sujet scientifique ou la chimie et la biologie mises en scène. Mme Ilham Slim Hoteit, secrétaire générale de l’Alef et coordinatrice du festival, a insisté sur la haute valeur pédagogique du théâtre qui permet l’épanouissement des individus au sein d’un groupe social ancré dans une culture et une histoire, contribuant par là même à la construction de l’avenir humain de la nation. M. Fouquet a noté dans son mot que le théâtre, c’est l’apprentissage des situations de la vie. « L’enseignement et la formation scolaire ne sont pas complètes sans l’activité théâtrale à l’école », a-t-il dit. Mme Bahia Hariri a voulu confirmer de son côté la longue histoire faite de communication et d’interaction culturelle et civile qui unit la France au Liban. Cette relation noble et continue se manifeste encore une fois, aujourd’hui, à travers ce festival, a indiqué la présidente de la commission parlementaire de l’Éducation. Et de conclure en affirmant que l’introduction de l’enseignement du théâtre dans le cursus scolaire n’est pas un projet avorté. Au contraire, il bénéficie de l’appui officiel. « C’est plutôt son application dans quelques établissements qui fait un peu défaut. Quand on veut, on peut ». L’Alef, elle, veut bien. Puisque cette association se propose d’organiser, à la rentrée 2002/2003, une session de formation au théâtre scolaire, animée par Jean Daoud, professeur à l’UL et chef du département de théâtre de la faculté des beaux-arts. Pour y participer, il suffit d’être membre de l’Alef. Avis donc. M.G.H.
L’Association libanaise des enseignants de français (Alef) a lancé hier, à la salle Montaigne de la Mission culturelle française, son festival de théâtre. Participent à cette seconde édition des élèves du lycée Abdel Kader avec une pièce intitulée La grammaire et une comédie poétique de Carole Fréchette. Le lycée de jeunes filles de Ghobeiry présentera L’Artiste,...