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Actualités - CHRONOLOGIE

Développement - Le Premier ministre exprime sa confiance dans l’avenir Hariri : La réalité politique pèse sur l’économie

Le Premier ministre a, une fois de plus, fait preuve d’optimisme au sujet de l’avenir , dans une allocution improvisée prononcée hier au cours du « troisième congrès pour le développement de Beyrouth » organisé par le député Mohammed Kabbani, en coopération avec la Maison des Nations unies et la Banque de la Méditerrannée. « Nous ne sommes pas dans l’impasse. J’ai une grande confiance dans les Libanais et dans la situation au Liban. Nous sommes capables de nous en sortir », a déclaré le Premier ministre, devant un parterre de personnalités comprenant les ministres Béchara Merhej, Abdel Rahim Mrad, Michel Moussa et Bassel Fleyhane et les députés Walid Eïdo, Ghattas Khoury, Ghounwa Jalloul, Nabil de Freije, Serge Tor Sarkissian et Atef Majdalani. On notait toutefois l’absence d’un certain nombre de ministres et de députés de Beyrouth, ainsi que celle des moukhtars des régions chrétiennes de la capitale, par opposition à leurs homologues des quartiers musulmans, venus en nombre, avec plusieurs de présidents d’association. Dans son allocution, M. Hariri a fait un bref historique de ce qu’était Beyrouth et la banlieue sud en 1992, pour souligner le chemin parcouru depuis, notamment dans la banlieue sud, véritable ceinture de misère que les projets de développements ont tenté de gommer. Après le vieux centre historique, l’aéroport, les rues, la Cité sortive et l’hôpital de Beyrouth, M. Hariri a affirmé qu’il juge nécessaire, aujourd’hui, de concrétiser deux projets fondamentaux, les entrées Nord et Sud, c’est-à-dire les projets Linord et Elyssar. « Une perle comme Beyrouth a besoin d’un écrin digne d’elle », a-t-il souligné. M. Hariri a jugé qu’il était possible de faire exécuter ces projets exclusivement par le secteur privé ou en autofinancement. Du reste, le chef du gouvernement a affirmé que toutes les sommes dépensées sur la reconstruction de l’infrastructure de Beyrouth, l’électricité, le téléphone, ont été récupérées par l’État. Le Premier minsitre a jugé aussi que le temps est venu de s’occuper des Beyrouthins eux-mêmes, de leurs écoles, de l’air qu’ils respirent. Il a annoncé notamment un programme de construction d’écoles publiques, estimant qu’une mauvaise compréhension du principe du développement équilibré des régions a amené les responsables à ne plus s’occuper de la capitale. Enfin, soulignant que le Parlement vote en ce moment des lois destinées à permettre au gouvernement de faire face aux défis économiques et financiers qui l’attendent, M. Hariri a fustigé les personnalités, « toujours les mêmes », qui font l’impossible « pour pousser les Libanais au désespoir ». « La réalité politique pèse sur la situation économique, a dit M. Hariri. Il existe des groupes de personnes, mais leur nombre va en régressant, c’est pourquoi vous les voyez apparaître, toujours les mêmes, sur les écrans de télévision, qui se sont donné clairement pour tâche de pousser les Libanais au désespoir, de distiller le poison du désespoir dans les esprits. Ils sont aveugles et souhaitent entraîner les autres dans leur aveuglement. Mais grâce à Dieu, les yeux et les esprits de beaucoup de Libanais sont en train de s’ouvrir et de constater que les choses progressent vers le mieux. » « On dit que je suis un optimiste de nature (...) mais je le suis depuis plus de 40 ans. Pensez-vous donc que cet optimisme est déplacé ? », a-t-il lancé pour conclure. Des séances de travail par petits groupes ont suivi la cérémonie d’inauguration, au cours de laquelle le ministre de l’Éducation nationale, le vice-président du CDR, le PDG de l’Électricité du Liban et le président de la municipalité de Beyrouth ont exposé leurs projets et leurs visions d’avenir.
Le Premier ministre a, une fois de plus, fait preuve d’optimisme au sujet de l’avenir , dans une allocution improvisée prononcée hier au cours du « troisième congrès pour le développement de Beyrouth » organisé par le député Mohammed Kabbani, en coopération avec la Maison des Nations unies et la Banque de la Méditerrannée. « Nous ne sommes pas dans l’impasse....