Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence - « La résistance demeure une constante nationale inaliénable », a souligné le chef de l’État Lahoud : Le Liban fera tout pour aider la paix

Le chef de l’État Émile Lahoud a réitéré hier son appel à l’unité des rangs des Libanais qui devraient selon lui se retrouver, dans leur ensemble, autour de « valeurs nationales communes ». Exactement « comme ils avaient résisté à l’occupation israélienne et réussi à libérer leur territoire », les Libanais se doivent aujourd’hui de faire face aux « nombreux défis politiques, économiques, sociaux et développementaux ». Tout en restant confiant, a-t-il ajouté, en ce qui concerne la récupération des fermes de Chebaa. Devant une délégation de la direction de l’armée venue le féliciter à l’occasion du deuxième anniversaire du 25 mai 2000, le chef de l’État a estimé que cet événement « coïncidait avec les changements inquiétants que connaît en ce moment le Proche-Orient. À cause de la décision israélienne de saper le processus de paix, et de lui enlever la moindre chance de réussite. Face à ces changements régionaux, nous réaffirmons notre soutien à tous les efforts visant à l’instauration d’une paix juste, globale et durable. Sauf que le choix de la résistance demeure pour nous une constante nationale inaliénable », a tenu à préciser le locataire de Baabda. Le n° 1 de l’État s’est surtout arrêté sur le défi économique, appelant là encore au sursaut de toutes les volontés nationales pour « booster les capacités financières du pays, préserver ses droits, renforcer sa productivité et assurer sa croissance. Ainsi le Liban gagnerait son défi économique, de la même façon qu’il a gagné ses défis sur le plan politique, ainsi que sur celui de la sécurité », a-t-il affirmé. Avant de rendre un vibrant hommage à l’armée et à ses martyrs. Quoi qu’il en soit, le palais de Baabda a vu hier une kyrielle de visiteurs. Citons d’abord l’ancien n° 2 de l’État Hussein Husseini, qui a rapporté « l’extrême préoccupation » du président de la République en ce qui concerne la sécurité et les conditions de vie des Libanais. « Nous avons longuement évoqué le dossier de la privatisation, et je lui ai fait part de mon refus d’une privatisation sauvage et totale des ressources naturelles du pays, notamment en ce qui concerne le téléphone », a-t-il indiqué. Le ministre de l’Information Ghazi Aridi s’est également entretenu avec le général Lahoud, à qui il a fait part des résultats de son dernier voyage au Yémen. Notamment sur le plan de la coopération au niveau de l’information. Une délégation parlementaire australienne a également été reçue par le chef de l’État – formée de Ross Cameron, Marty Sherman et Jack Cameron. Le chef de l’État a informé ses visiteurs de la position de Beyrouth à l’égard des derniers développements régionaux et internationaux. Le rôle de la diaspora libanaise en Australie, et sa participation à la vie économique du continent, ont été au centre des discussions. Une délégation de la CGTL présidée par Ghassan Ghosn a ensuite fait part au chef de l’État des félicitations de la confédération à l’occasion du deuxième anniversaire du 25 mai 2000, ainsi que de son hommage à l’action du général Lahoud et « sa contribution à cette libération ». Le président de la CGTL a évoqué par la suite les problèmes auxquels fait face la classe ouvrière : la cherté de vie et l’absence de prestations sociales notamment. Il s’est félicité du gel par le Conseil des ministres du projet de loi concernant les fonctionnaires contractuels. Une autre délégation s’est ensuite entretenue avec le chef de l’État – une délégation du Conseil des hommes d’affaires libano-bahreïnis. Signalons enfin que le général Lahoud a reçu une série de félicitations à l’occasion du deuxième anniversaire du 25 mai 2002, celles notamment du président tunisien Zine el-Abidine ben Ali, de son homologue algérien Abdel-Aziz Bouteflika, ainsi que du président pakistanais, Pervez Musharraf.
Le chef de l’État Émile Lahoud a réitéré hier son appel à l’unité des rangs des Libanais qui devraient selon lui se retrouver, dans leur ensemble, autour de « valeurs nationales communes ». Exactement « comme ils avaient résisté à l’occupation israélienne et réussi à libérer leur territoire », les Libanais se doivent aujourd’hui de faire face aux « nombreux...