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Affaire Irani Sit-in, mardi, à l’Ordre des ingénieurs

Aucun nouveau développement n’a été signalé au cours des dernières vingt-quatre heures concernant l’affaire de l’enlèvement, le 7 mai, à la rue Clemenceau, de l’ingénieur Ramzi Irani. La famille du responsable FL devrait rencontrer demain dimanche le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, et au début de la semaine prochaine le président Émile Lahoud. Cette affaire a été longuement évoquée lors du Conseil des ministres de jeudi dernier. Le chef de l’État a souligné à ce sujet, au cours de la réunion, que l’enlèvement de Ramzi Irani portait un grave préjudice à la renommée du Liban et à la crédibilité de l’État. Ce dernier point a été évoqué hier par le leader du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, qui s’est étonné du fait qu’aucune information n’ait pu être obtenue sur le sort du responsable FL en dépit de la présence sur le terrain de plusieurs services de renseignements et de sécurité locaux. Les circonstances de l’enlèvement de Irani et les efforts déployés au plus haut niveau afin de tirer cette affaire au clair ont été au centre de la réunion que le conseil de l’Ordre des ingénieurs a tenue hier sous la présidence de Sobhi Bsat. Le communiqué publié à l’issue de la cette réunion appelle à un sit-in de solidarité avec Ramzi Irani mardi prochain, à 16 heures, au siège de l’Ordre. « Les ingénieurs de toutes les régions devraient participer à ce sit-in, car toute atteinte à un ingénieur constitue une atteinte à l’ensemble de l’Ordre », souligne le communiqué. Notons enfin que dans le communiqué publié à l’issue de sa réunion hebdomadaire, hier, le PNL a dénoncé l’impuissance des services étatiques sur ce plan, soulignant que les services de sécurité locaux ont fait preuve de zèle pour réprimer les étudiants le 7 août 2001 devant le Palais de justice, alors qu’aujourd’hui ils se montrent totalement inefficaces pour déterminer le sort d’un citoyen enlevé en plein Beyrouth. Hier, le procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum, a ordonné hier la remise en liberté sous caution de Fadi Chamati et d’Élias el-Mir, qui avaient été interpellés parce qu’ils avaient envoyé à partir de leurs portables respectifs des messages SMS dont l’objectif aurait été d’induire les enquêteurs en erreur en leur faisant croire que Ramzi Irani se trouvait à Mrayjé, dans la banlieue sud de Beyrouth.
Aucun nouveau développement n’a été signalé au cours des dernières vingt-quatre heures concernant l’affaire de l’enlèvement, le 7 mai, à la rue Clemenceau, de l’ingénieur Ramzi Irani. La famille du responsable FL devrait rencontrer demain dimanche le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, et au début de la semaine prochaine le président Émile Lahoud. Cette...