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Actualités - REPORTAGE

Publiscopie - Banques d’affaires et sociétés financières Les accros de la Bourse

Les investisseurs vivent entre 2 et 15 heures par jour à passer en moyenne 500 à 600 ordres par mois. Pour certains, c’est un jeu, pour d’autres un métier à part entière. Aussi dévorante que risquée, la spéculation reste un exercice d’initiés. En général, les investisseurs se classent en trois grandes catégories selon leur degré d’exposition au risque et le rendement du placement attendu. L’investisseur conservateur accorde une grande importance à la sécurité et souhaite éviter au maximum les fluctuations de cours. Les moins-values en Bourse suscitent de fortes réactions émotionnelles. Ce type d’investisseur veut généralement obtenir des revenus réguliers sous forme d’intérêts ou de dividendes. Il préfère des catégories de placement à faible risque, au prix d’un rendement plus régulier mais plus modeste, comme les fonds monétaires et les fonds d’obligations. L’investisseur pondéré ou équilibré recherche un équilibre entre la sécurité, la croissance de son capital et les revenus qu’il peut en attendre. Ses réactions émotives sont relativement modérées même si une chute des cours boursiers ne le laisse pas indifférent. Il est prêt à prendre certains risques pour réaliser des plus-values à long terme, dans la mesure où ces risques restent très raisonnables. Ses préférences vont vers des fonds de placement composés d’une part variable d’actions et d’obligations, tels que les fonds d’allocation d’actifs. L’investisseur ambitieux et téméraire accorde une grande importante à l’appréciation de son capital plutôt qu’aux revenus. Ses réactions sont modérées et il reste très confiant sur les perspectives de gains à moyen terme même en cas de forte chute des cours sur les marchés boursiers. Il recherche des placements capables de dégager des rendements supérieurs à moyen et long terme. Sa préférence va tout naturellement aux fonds de placement uniquement investis en actions, par exemple des fonds de pays émergents, des fonds sectoriels ou des fonds alternatifs. Faire les bons choix Depuis des mois, les marchés financiers connaissent des envolées mais surtout des baisses spectaculaires. Investir est devenu difficile, être plus sélectif s’impose comme règle essentielle. Un investisseur doit suivre tous les jours les cours des valeurs, les indices boursiers, repérer à temps les fluctuations, traquer les informations, les conseils des analystes... Pour réussir à dénicher les pépites, il faut commencer par identifier les secteurs d’activités les plus porteurs, ceux qui connaîtront une forte demande dans les prochaines années. Les spécialistes recommandent souvent d’investir sur ceux qui concernent directement le consommateur. Ensuite, il faut repérer les sociétés les mieux placées. Pour trouver le leader d’un métier, identifier les concurrents et comparer les capitalisations, les taux de croissance du bénéfice par action, ainsi que les marges opérationnelles et les marges nettes. Par ailleurs, il est fortement recommandé de tenter les «small caps» : les petites et moyennes valeurs sont beaucoup moins suivies par les analystes, ce qui permet de saisir plus facilement les opportunités. À l’inverse, les grands groupes peuvent être suivis par plus de 200 analystes. Et quoi qu’il arrive, les professionnels réagiront toujours plus vite que vous. Mesurer la pertinence de la stratégie développée par l’entreprise consiste à vérifier qu’elle se positionne sur des segments de marché porteurs et qu’elle se met en position de développer des solutions meilleures que celles de ses concurrents. L’historique de l’entreprise, ainsi que celui de ses principaux managers, doit être pavé de promesses tenues. On considérera comme signal négatif, les augmentations de capital, l’endettement excessif et les diversifications. La qualité du management d’une entreprise doit être également prise en compte dans le choix du portefeuille de valeurs. La communication du management doit être transparente. Toute sensation de flou doit être interprétée comme une faiblesse. Il faut préférer les dirigeants qui respectent leurs engagements à ceux qui réservent de bonnes surprises, et fuir ceux qui se sont laissé dépasser par les situations. L’entreprise doit communiquer sur ses échecs avec la même célérité que pour ses succès. Elle doit rassurer en permanence sur sa volonté de maximiser le rendement de l’investissement des actionnaires. La capacité d’autofinancement doit privilégier les activités plus rentables que le coût du capital (ce qui permettra d’améliorer le rendement des fonds propres et d’entrer donc dans une spirale positive). En l’absence de tels projets, les bénéfices doivent servir à améliorer le dividende des actionnaires ou à racheter des actions. Savoir fixer un objectif de cours est primordial. Il faut savoir vendre à temps. Au moment de l’achat, vous devez déjà savoir à quel cours vous revendrez. Confrontez vos objectifs à ceux publiés dans la presse financière et sur les sites boursiers pour rester proche de vos objectifs.
Les investisseurs vivent entre 2 et 15 heures par jour à passer en moyenne 500 à 600 ordres par mois. Pour certains, c’est un jeu, pour d’autres un métier à part entière. Aussi dévorante que risquée, la spéculation reste un exercice d’initiés. En général, les investisseurs se classent en trois grandes catégories selon leur degré d’exposition au risque et le...