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Actualités - REPORTAGE

Publiscopie - Banques d’affaires et sociétés financières Les gourous des traders (photos)

Stressé par les aléas de la Bourse ? Les rumeurs des grands gourous font les lois sur les marchés. Validés par des années de pratique et une méthode bien particulière, ils traquent les bonnes opportunités sans fausse route. Suivez le guide. George Soros connaît bien les rouages des marchés financiers. Grand spéculateur, il s’est fait connaître en spéculant sur la livre britannique et, plus récemment, les milieux financiers le pointait du doigt dans la débâcle de la monnaie malaisienne. George Soros gère plusieurs milliards de dollars à travers le Soros Fund Management. Né en Hongrie en 1930, il émigre en Angleterre et termine ses études à la London School of Economics puis se tourne vers les États-Unis où il devient un as du placement, accumulant sa fortune. George Soros se dit influencé par le philosophe Karl Popper dont il retient le concept de l’«open society» qui favorise le débat des idées et un rôle important des institutions. Sa fortune, George Soros l’utilise pour financer une multitude d’œuvres de bienfaisance, de programmes humanitaires et de fondations qui sont actives dans près de 31 pays. Warren Buffet est milliardaire depuis longtemps. Sa fortune personnelle est supérieure à 10 milliards de dollars. Ceux qui auraient assez cru en lui en 1965 pour investir $ 10 000 dans son fonds d’investissement Berkshire Hathaway possèderaient aujourd’hui plus de 65 millions de dollars. En effet, de 1964 à 1994, le fonds d’investissement Berkshire Hathaway a progressé au rythme annuel de 23,3 % (retour sur investissement). Sa méthode repose essentiellement sur quelques principes simples : n’investir que dans des actions très connues, insolentes de santé et indestructibles, investir à très long terme (10 ans par exemple), c’est peu risqué et redoutablement efficace. La première règle vous oriente vers de grands groupes, leaders dans leur domaine et très connus du grand public. On trouve de nombreux titres éligibles dans la grande consommation, la distribution et les services. Par exemple : Gillette, American Express et Coca-Cola. En revanche, il faut éviter les secteurs sensibles aux conjonctures économiques (finance, technologie, pétrole, etc.). À l’intérieur de ce premier groupe de valeurs, il faut encore se concentrer sur les titres dont les résultats sont durablement bons : bénéfices en hausse régulière de 15 % à l’an et d’une rentabilité supérieure à 15 %. Il faut enfin choisir le moment d’achat; on attendra une défaillance des cours. Évidemment, il faudra parfois beaucoup de patience mais c’est toujours dans les creux boursiers que l’on fait de bonnes affaires lorsqu’on souhaite conserver ses actions au moins cinq ans. En 1974, Michael Price était encore un petit trader inconnu. Le marché était morose et personne ne voulait d’actions. Price avait 23 ans et n’avait ni argent ni diplôme supérieur. Il passa alors un entretien d’embauche avec Max Heine, le cofondateur de Mutual Shares, un fonds commun de 5 000 000 $. Ce dernier lui demanda de lister les actions qu’il recommanderait. Price répondit qu’il s’intéressait à Ritter Financial, alors une toute petite entreprise, et il expliqua pourquoi. Max s’est alors levé, interrompit l’entretien, acheta 20 000 actions et lorsqu’il revint, il dit simplement : quand voulez-vous commencer ? Price admirait beaucoup Heine, qui est mort en 1988 à 77 ans. Heine, juif allemand, arriva aux États-Unis en 1934. Il avait le chic pour dénicher les pépites dont personne ne voulait. En 1970, lorsque Price travailla pour la première fois pour lui, Heine acquis des titres de compagnies de chemin de fer en déroute ; il gagna dix fois la mise initiale lorsque ces dernières se redressèrent. La leçon : «Méfiez-vous des foules et achetez des choses dont personne ne veut». Heine apprit à Price comment trouver de petites entreprises en difficultés. En gros, il avait un œil sur les actions les moins en vue car elles sont également les plus sous-estimées. Heine lui apprit également à se méfier des prévisions des analystes. «Wall Street est une usine à créer des frais pour faire vivre Wall Street. Point final». Il suffit de 20 ans à Price pour devenir une légende. En 1996, après une carrière de météorite, il prit sa retraite et vendit son entreprise d’investissement pour plus de 800 millions de dollars. Depuis, il occupe ses journées en jouant au polo sur West Palm Beach ; et il supervise MFP Investors, un fonds d’investissement privé principalement constitué de sa propre fortune. Il dénigre tous ceux qui, en 1998 et 1999, ont financé des start-up qui n’avaient aucune valeur et aime investir dans de bonnes valeurs, même si elles sont ennuyeuses à mourir. Il vendit ainsi ses Cisco et autre GE pour se renforcer dans l’assurance. Résultat : 26 % en 2000 et 8,5 % en 2001. Abby Cohen commenca sa carrière de stratège chez Drexel Burnham Lambert en 1983. Elle est aujourd’hui à la tête du comité d’investissement de Goldman Sachs. Elle établit sa réputation pendant la période baissière du milieu des années 1990. En 1998, elle recommanda à ses clients de maintenir leurs positions sur les marchés d’actions alors que ces derniers avaient chuté de 20 % entre juillet et octobre. Après trois baisses successives des taux d’intérêt de la Banque centrale US, les actions reprirent des couleurs et tout le monde se félicita des bons conseils d’Abby Cohen. Une fois l’Amérique remise du choc du 11 septembre 2001, Abby Cohen et les analystes de Goldman Sachs allèrent de l’avant. Cohen passa à la vitesse supérieure, et des valeurs défensives furent vendues pour investir dans des secteurs qui pourraient bénéficier de la reprise. Cohen est connue pour son art d’interpréter les données financières et économiques. Elle s’intéresse essentiellement aux fondamentaux et cherche à avoir une vision stratégique claire de ce qui est important aux yeux des clients de l’entreprise auditée. Cette année, elle pense qu’il y a des opportunités d’investissement à long terme dans les entreprises qui bénéficieront le mieux d’une possible reprise économique. Ses valeurs technologiques favorites sont Dell, IBM, AOL et ChevronTexaco Corp. (énergie).
Stressé par les aléas de la Bourse ? Les rumeurs des grands gourous font les lois sur les marchés. Validés par des années de pratique et une méthode bien particulière, ils traquent les bonnes opportunités sans fausse route. Suivez le guide. George Soros connaît bien les rouages des marchés financiers. Grand spéculateur, il s’est fait connaître en spéculant sur la livre...