L’intransigeance de Lahoud a porté ses fruits : « Non » arabe à l’implantation des réfugiés (photo)

Le Liban s’est protégé contre le danger d’une implantation des réfugiés en obtenant des dirigeants arabes, réunis au sommet de Beyrouth, un engagement solennel de rejeter «toutes formes» de maintien sur son sol des Palestiniens qu’il accueille depuis 1948. L’intérêt de cet engagement – qui fait l’objet d’un article autonome de l’initiative arabe de paix et qui a été arraché aux dirigeants arabes par le chef de l’État, le général Émile Lahoud, au terme de longues tractations – réside dans le fait qu’il ôte à Israël tout prétexte d’arguer de la résolution 194 de l’Assemblée générale de l’Onu, qui date de 1948, pour autoriser un éventuel retour des seuls réfugiés de cette année et pour obtenir le maintien, au Liban, de ceux de 1967. Quoi qu’il en soit, Tel-Aviv a rejeté le passage relatif au droit de retour le qualifiant d’«inacceptable».