Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Hariri : ni remaniement ni changement de cabinet

Non, il n’y aura pas de changement, ni même de remaniement du gouvernement après le sommet arabe, et encore moins de dissolution de la Chambre, a assuré hier le chef du gouvernement au cours d’une rencontre avec les journalistes arabes couvrant le sommet, qui lui rapportaient des «rumeurs» circulant à ce sujet. Le chef du gouvernement, qui a jugé qu’il y a beaucoup trop de rumeurs en ville, a défini les cas où la Chambre peut être dissoute et le gouvernement remplacé, ajoutant que la situation actuelle ne répond à aucune des conditions requises pour l’une ou l’autre mesure. Selon M. Hariri, la Chambre ne peut être dissoute que dans le cas d’un renvoi d’un projet de loi constitutionnelle transmis par le gouvernement ou si elle fait obstruction à la loi de finances. «Une dissolution de la Chambre est absolument hors de question», a-t-il conclu. Par ailleurs, M. Hariri a déclaré : «Je n’ai aucune intention de changer le gouvernement ni de le remanier. Le gouvernement reste tel quel, et ceux qui s’en inquiètent peuvent se rassurer». Selon M. Hariri, les conditions d’un départ du gouvernement sont claires : décès ou démission du Premier ministre, démission de plus d’un tiers des membres du gouvernement, vote de défiance de la Chambre, élection présidentielle ou élections législatives. Notons que le président syrien Bachar el-Assad s’est entretenu samedi avec le Premier ministre Rafic Hariri de l’ordre du jour du sommet arabe . Arrivé le matin même à Damas, M. Hariri a évoqué les mêmes sujets lors d’un entretien avec son homologue syrien Mohammed Moustapha Miro. MM. Hariri et Miro ont également évoqué les questions du retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers et le retrait d’Israël du plateau du Golan et du reste du territoire du Liban-Sud. Le journal gouvernemental Techrine a invité samedi les dirigeants arabes à «dire beaucoup de non lors de leur sommet à Beyrouth», en écho au communiqué final publié par Beyrouth et Damas, le 3 mars dernier, dans lequel les deux pays avaient affirmé qu’«une paix juste globale et permanente au Proche-Orient doit être conforme au cadre de la conférence de Madrid (1991), fondé sur les résolutions 194 (droit au retour), 242 et 338 (retrait des territoires occupés en 67), et 425 (retrait du Liban-Sud)». En fin de journée, M. Hariri a téléphoné au président Moubarak, qui lui a confirmé sa venue au sommet. Un peu plus tôt, le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud avait démenti, dans un communiqué, les informations faisant état d’un boycottage du sommet par le chef de l’État égyptien.
Non, il n’y aura pas de changement, ni même de remaniement du gouvernement après le sommet arabe, et encore moins de dissolution de la Chambre, a assuré hier le chef du gouvernement au cours d’une rencontre avec les journalistes arabes couvrant le sommet, qui lui rapportaient des «rumeurs» circulant à ce sujet. Le chef du gouvernement, qui a jugé qu’il y a beaucoup trop de...