Murr promet pour juillet une solution au problème du mazout

À l’issue d’une réunion avec le président des syndicats de chauffeurs de taxi et celui des offices de transport et du transport routier, respectivement Abdel Amir Najdé et Bassam Tleiss, Élias Murr, ministre de l’Intérieur, a exprimé l’espoir que «les voitures roulant au mazout cesseront de circuler dès juillet prochain si les négociations continuent de se dérouler de manière positive». Rappelons qu’une décision d’empêcher les voitures (notamment les taxis) de rouler au mazout (celui importé au Liban est destiné aux usines et donc industriel et particulièrement polluant) reste toujours non appliquée en raison des problèmes sociaux qu’elle est susceptible de créer dans les rangs des chauffeurs de taxi, le prix de l’essence représentant le triple de celui du mazout. M. Murr a déclaré qu’un document lui avait été remis par les deux responsables syndicaux comportant un plan en deux volets : le premier vise à trouver une solution rapide au problème social et le second concerne un renouvellement du parc automobile. Sur ce dernier point, M. Murr a précisé : «Il y aura un accord entre les syndicats et le secteur de l’automobile, avec la bénédiction de l’État». Il a par ailleurs considéré que «juillet n’est pas un nouveau délai, mais nous espérons que le déroulement des négociations nous permettra d’agir alors». Le document devra être présenté par M. Murr en Conseil des ministres qui aura à en discuter. Par ailleurs, la commission parlementaire de l’Environnement, présidée par le député Akram Chehayeb, a dénoncé hier la lenteur dans l’application de la décision sur l’interdiction du mazout, et a réclamé un nouveau site pour la décharge sanitaire de Naamé, qui représente aujourd’hui «un danger et non plus une solution».