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Actualités - CHRONOLOGIE

Territoires occupés - Washington souhaite la présence de Arafat au sommet de Beyrouth Massacres dans les camps : 21 Palestiniens tués par l’armée israélienne(photos)

Après avoir été bloqué à Ramallah, sur ordre de Sharon, depuis le 3 décembre dernier, Yasser Arafat – toujours par décision israélienne – a recouvré hier une liberté de mouvement partielle, celle de circuler dans les Territoires sans pour autant pouvoir voyager à l’étranger. Cette demi-mesure a eu pour effet de provoquer l’ire des Palestiniens qui l’ont jugée «encore plus humiliante» que le confinement. Washington, pour sa part, a demandé à Israël d’«étudier très attentivement» la possibilité de laisser Arafat se rendre au sommet arabe de Beyrouth à la fin du mois, «si cela sert ses propres intérêts». En attendant, Israël a poursuivi hier ses incursions brutales dans les zones autonomes tuant sept Palestiniens. Les militaires de l’État hébreu ont procédé ensuite à des arrestations massives qui ont dépassé le millier de personnes dans les villes de Qalqilia et de Toubas ainsi que dans le camp de réfugiés de Dheicheh. En fin de soirée, les blindés israéliens ont investi le camp de Jabaliyé, près de Gaza, où 14 Palestiniens ont trouvé la mort selon un bilan provisoire. Yasser Arafat a qualifié les arrestations de «méthodes nazies», accusant les soldats d’avoir inscrit des numéros sur les bras des prisonniers. PAGE 9 D’une cage à l’autre... Le directeur de cabinet du Premier ministre israélien Ariel Sharon a tourné en dérision la levée du blocus imposé au président palestinien Yasser Arafat, estimant qu’il pourra désormais se déplacer «d’une cage à l’autre». «Arafat pourra passer d’une cage à l’autre, de Ramallah à Gaza», a affirmé Uri Shani devant des responsables du parti Likoud de M. Sharon. La décision israélienne concernant Arafat a d’ailleurs été jugée totalement «insuffisante» et même «humiliante» par les Palestiniens, mais a fortement mécontenté l’aile ultranationaliste du gouvernement d’union nationale dirigé par M. Ariel Sharon, dont deux ministres ont annoncé leur démission.
Après avoir été bloqué à Ramallah, sur ordre de Sharon, depuis le 3 décembre dernier, Yasser Arafat – toujours par décision israélienne – a recouvré hier une liberté de mouvement partielle, celle de circuler dans les Territoires sans pour autant pouvoir voyager à l’étranger. Cette demi-mesure a eu pour effet de provoquer l’ire des Palestiniens qui l’ont jugée...