Actualités - OPINION
Courrier H.K. ou le «Waad» brisé…
Par RACHED FREDY, le 04 mars 2002 à 00h00
Élie Hobeika s’est tu à jamais par un mauvais matin de janvier alors qu’il se rendait à son travail comme à l’accoutumée, sans rien changer à son itinéraire quotidien, quoique se sachant sérieusement menacé. Son courage légendaire ne lui aura ainsi jamais fait défaut. A-t-il été lâchement assassiné pour ce courage ou tout simplement a-t-on voulu éliminer un homme qui en savait trop ? Qu’importe la réponse puisque l’homme n’est plus. Ses détracteurs d’hier sont ceux qui, aujourd’hui, prêtent totale allégeance à la nation sœur à laquelle il avait eu l’intelligence et la prévoyance de s’allier pour sauver un Liban meurtri. Mais nul n’est prophète en son pays et il est affligeant de constater qu’il a dû payer de sa vie pour confondre ceux qui étaient persuadés de sa culpabilité. Ironie du sort pour un sort gratuitement ironique. L’histoire du Liban nous apprend malheureusement qu’il nous est interdit d’avoir des guides lucides et courageux pour nous sortir du tunnel interminable dans lequel nous nous trouvons. Adieu cher ami, tu as rejoins la lumière, nous laissant dans l’obscurité d’un avenir, bien incertain. Adieu H.K. Que ton âme repose en paix. Fredy RACHED
Élie Hobeika s’est tu à jamais par un mauvais matin de janvier alors qu’il se rendait à son travail comme à l’accoutumée, sans rien changer à son itinéraire quotidien, quoique se sachant sérieusement menacé. Son courage légendaire ne lui aura ainsi jamais fait défaut. A-t-il été lâchement assassiné pour ce courage ou tout simplement a-t-on voulu éliminer un homme...
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