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Des ambassades sans ambassadeurs

Selon certaines sources diplomatiques libanaises citées par notre correspondant au palais Bustros Khalil Fleyhane, les différends entre les pôles du pouvoir sont à l’origine du gel de l’opération des permutations diplomatiques au niveau des ambassadeurs. C’est ainsi que nombre d’ambassades libanaises sont aujourd’hui gérées par des premiers secrétaires. Or, ces mêmes sources estiment qu’il devient urgent de combler les postes déjà vacants ou qui le seront bientôt. Aux Nations unies, par exemple, Sélim Tadmouri devra démissionner de son poste de chef de la représentation permanente parce qu’il aura atteint l’âge de la retraite le 4 juin prochain. Que dire alors de l’ambassade libanaise à Rome actuellement tenue par un premier secrétaire, alors que la chancellerie italienne à Beyrouth se caractérise par une direction des plus dynamiques et que 21 diplomates y travaillent ? Récemment nommé secrétaire général du ministère des Affaires étrangères à la place de Zouheir Hamdane, l’actuel ambassadeur du Liban à Berlin Mohammed Issa devra donc quitter l’Allemagne et son poste demeurera vacant jusqu’à nouvel ordre. Selon les mêmes sources, le chef de la diplomatie Mahmoud Hammoud est certes conscient du problème, mais encore faut-il que les pôles du pouvoir conviennent des permutations à effectuer. Entre-temps, voici les principaux pays ou institutions internationales où les représentations diplomatiques resteront sans ambassadeurs : l’Allemagne, l’Italie, l’Unesco, l’Onu, l’Indonésie, le Libéria, la République démocratique du Congo…
Selon certaines sources diplomatiques libanaises citées par notre correspondant au palais Bustros Khalil Fleyhane, les différends entre les pôles du pouvoir sont à l’origine du gel de l’opération des permutations diplomatiques au niveau des ambassadeurs. C’est ainsi que nombre d’ambassades libanaises sont aujourd’hui gérées par des premiers secrétaires. Or, ces mêmes...