Liban-République tchèque Filipi réitère le démenti de Prague dans l’affaire Zeman

L’ambassadrice de la République tchèque Éva Filipi a informé hier le secrétaire général du palais Bustros p.i. Naji Abi-Assi le démenti formel de Prague des derniers propos du Premier ministre tchèque, Milos Zeman. Qui aurait comparé, au cours de sa visite avant-hier en Israël, Yasser Arafat à Adolf Hitler. «Il était indispensable d’expliquer la position tchèque, et ce, avant le début des concertations libano-tchèques (qui débutent aujourd’hui)», a-t-elle déclaré au sortir de son entretien. Ajoutant, selon notre correspondant au palais Bustros Khalil Fleyhane, qu’elle avait remis à Naji Abi-Assi les copies des communiqués qui ont été publiés par le porte-parole du président Vaclav Havel, celui du Premier ministre, ainsi que celui du ministère tchèque des Affaires étrangères, et qui ont nié cette comparaison. Tout en rappelant l’essence de la politique tchèque au Proche-Orient. Qui est en total accord avec celle de l’Union européenne, a précisé la diplomate tchèque, «notamment au niveau de la sécurité (avec la condamnation du terrorisme) et de la politique étrangère». Et Éva Filipi a poursuivi, ajoutant que «la solution pacifique est le seul moyen réaliste pour sortir de la crise, voilà pourquoi la République tchèque invite Palestiniens et Israéliens à retourner à la table des négociations, avec en toile de fond le rapport Mitchell et le plan Tenet».