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Actualités - CHRONOLOGIE

Quatre cents agences inscrites au ministère de l’Économie Fleyhane : « La relation du commerçant avec la maison mère ne sera pas affectée »

«L’ouverture est le mot d’ordre du gouvernement. L’actuel gouvernement est le seul depuis la fin de la guerre à avoir une vision claire de ce qu’il souhaite entreprendre au niveau de l’économie nationale. Et les ministres sont tous d’accord sur les grandes orientations. La baisse des taxes douanières au début de la formation du cabinet en était un important indicateur». Tels sont les propos qu’a tenus le ministre de l’Économie Bassel Fleyhane pour défendre la position du gouvernement concernant l’abolition des représentations commerciales exclusives. Hôte d’un déjeuner débat organisé hier par le Rassemblement de dirigeants et chefs d’entreprise libanais présidé par Armand Pharès, M. Fleyhane a souligné que le projet ne vise pas à supprimer les agences exclusives commerciales mais à amender la loi de protection douanière en faveur d’un tiers. «Nous ne considérons pas tout agent comme un quelqu’un qui détient un monopole et qu’on doit neutraliser. Il s’agit de créer une ambiance de concurrence légale à l’ombre d’une loi qui protège le consommateur et qui assure une baisse des prix des biens et une amélioration de leur qualité», a-t-il dit. Il a révélé qu’il n’existe au Liban que quatre cents agences exclusives légalement inscrites au ministère de l’Économie, affirmant que le problème des frontières poreuses et de la contrebande ne peut être résolu que par une baisse drastique du prix de vente des produits. M. Fleyhane a affirmé que l’abolition des représentations commerciales n’est encore qu’un projet de loi qui doit être transmis par le gouvernement à la Chambre pour examen et approbation, soulignant par ailleurs que les remarques de la communauté des affaires seront prises en considération. Le ministre de l’Économie a cependant mis en garde l’auditoire contre un rejet catégorique de ce projet de loi qui sera dans une étape ultérieure imposé de facto par certaines circonstances pressantes. «Le gouvernement ne pointe pas un doigt accusateur vers le secteur commercial. Le gouvernement vise à faire recouvrer au Liban son rôle commercial», a renchéri M. Fleyhane, qui a fait remarquer que l’abolition des agences exclusives n’affectera en rien la relation du commerçant avec la maison mère. En réponse à une question, il a estimé que l’abolition des représentations exclusives dans le secteur alimentaire n’a pas semé le chaos. «Dans ce secteur , il existe des monopoles en l’absence d’agences exclusives», a-t-il dit. M. Fleyhane est, par ailleurs, convaincu qu’après les attentats du 11 septembre à New York, le Liban a une réelle opportunité pour retrouver son rôle d’avant-guerre. Selon lui, tous les éléments qui contribuent à cette réussite sont réunis. «Une opportunité, si elle n’est pas saisie, ne se présentera plus avant un demi-siècle». Liliane MOKBEL
«L’ouverture est le mot d’ordre du gouvernement. L’actuel gouvernement est le seul depuis la fin de la guerre à avoir une vision claire de ce qu’il souhaite entreprendre au niveau de l’économie nationale. Et les ministres sont tous d’accord sur les grandes orientations. La baisse des taxes douanières au début de la formation du cabinet en était un important...