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Actualités - CHRONOLOGIE

Diplomatie - L’ambassadeur britannique récusé par Téhéran Londres paye les pots cassés par Bush

L’ambassadeur britannique récusé par Téhéran a fait les frais de la colère de l’Iran, dénoncé comme membre d’un «axe du mal» par George Bush, mais le rapprochement irano-européen devrait survivre à cette nouvelle épreuve, estiment les experts à Londres. La crise rappelle les représailles diplomatiques engagées entre Londres et Téhéran après la condamnation à mort de l’écrivain britannique Salman Rushdie par l’imam Khomeiny, peu avant sa mort en 1989. Téhéran a refusé cette fois de confirmer l’ambassadeur choisi par Londres, David Reddaway, après le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 1999. Le Foreign Office a répliqué en décidant de laisser son poste d’ambassadeur vacant. Le gouvernement britannique refusera également à l’ambassadeur d’Iran à Londres tout contact au-delà du rang de celui d’un chargé d’affaires. Les autorités iraniennes tiquaient depuis des semaines sur le choix de M. Reddaway, notamment en raison de la nationalité iranienne de son épouse, explique Ali Ansari, chercheur au Royal Institute of International Affairs. Le président américain a accusé la semaine dernière l’Iran, l’Irak et la Corée du Nord de constituer «un axe du mal», suscitant dans ces pays la crainte qu’ils puissent être les prochaines cibles de la campagne «antiterroriste» américaine. Page 20
L’ambassadeur britannique récusé par Téhéran a fait les frais de la colère de l’Iran, dénoncé comme membre d’un «axe du mal» par George Bush, mais le rapprochement irano-européen devrait survivre à cette nouvelle épreuve, estiment les experts à Londres. La crise rappelle les représailles diplomatiques engagées entre Londres et Téhéran après la condamnation à...