Hariri : La confiance, encore et toujours

L’entrée en vigueur de la TVA a coïncidé hier avec le coup d’envoi du mois des soldes donné par le Premier ministre Rafic Hariri lors d’une cérémonie à laquelle étaient présentes plusieurs personnalités politiques, économiques et diplomatiques. Dans une allocution improvisée, le chef du gouvernement s’est dit foncièrement «optimiste» quant à l’avenir du Liban. Un sentiment inspiré par le fait que la politique économique et financière du pays se base sur un facteur capital : «La confiance, encore et toujours». C’est dans cette perspective que M. Hariri s’oppose à toute éventualité de négociations pour une restructuration de la dette publique. Selon lui, dans les milieux économiques, une telle option serait immédiatement perçue comme un signe de faiblesse et de perte de confiance. Or c’est cela, selon lui, qui a provoqué la crise en Argentine. Le chef du gouvernement n’a pas été tendre pour les députés qui ont critiqué ces derniers jours sa politique. Il leur répondra lundi. Mais, entre-temps, il leur reproche de «susciter le désespoir dans l’esprit des gens». Un désespoir qui, selon lui, n’a pas lieu d’être, car «le Liban a traversé des périodes beaucoup plus difficiles». Page 2