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Actualités

De l’absence des ministres dans l’hémicycle…

Interrompant le député Antoine Haddad qui n’en finissait plus, le président de la Chambre Nabih Berry s’étonne, avec le cynisme qu’on lui connaît, des bancs ministériels vides. «J’ai une idée : et si des députés venaient occuper les places vides des ministres ?». Le Premier ministre Rafic Hariri intervient sur-le-champ, mi-figue mi-raisin : «Ils assistaient (aux débats), mais vous les avez tellement critiqués qu’ils ont décidé de ne plus venir». Et alors que les députés rappelaient à Nabih Berry que Rafic Hariri avait une bonne excuse – son mal de dos –; celui-ci fait écho au n° 2 de l’État et propose à son tour que des parlementaires se lèvent et prennent la place des ministres. «Ainsi, ils s’entraîneront et s’y habitueront pour l’avenir», ironise le n° 3 de l’État. Des mots qui déclenchent immédiatement une réaction quasi unanime des députés. «Tiens, tiens, apparemment, un changement gouvernemental se prépare», disent-ils d’une même voix. Faisant écho aux rumeurs persistantes ces derniers jours dans les couloirs place de l’Étoile et rapportées par L’Orient-Le Jour (voir notre édition d’hier mardi 30 janvier 2002).
Interrompant le député Antoine Haddad qui n’en finissait plus, le président de la Chambre Nabih Berry s’étonne, avec le cynisme qu’on lui connaît, des bancs ministériels vides. «J’ai une idée : et si des députés venaient occuper les places vides des ministres ?». Le Premier ministre Rafic Hariri intervient sur-le-champ, mi-figue mi-raisin : «Ils assistaient (aux...