Traitée publiquement de «menteuse» par un élu de son parti, la ministre japonaise des Affaires étrangères, Makiko Tanaka, visiblement ébranlée, a versé des larmes vendredi lors d’une conférence de presse pour repousser l’accusation. Cet élu du PLD, Muneo Suzuki, avait reproché la veille à Makiko Tanaka, fille d’un ancien Premier ministre, d’avoir menti en accusant la ministre d’avoir affirmé qu’il avait exercé des pressions sur le ministère pour exclure certaines ONG de la récente conférence de Tokyo sur la reconstruction de l’Afghanistan. Depuis son entrée au gouvernement en avril, la ministre est en butte à l’opposition de certains hauts fonctionnaires du ministère et de leurs «parrains» politiques pour le contrôle des postes. Muneo Suzuki, membre de l’une des plus influentes factions au sein du Parti libéral démocratique et adversaire des réformes économiques du Premier ministre Junichiro Koizimi, se heurte à Makiko Tanaka depuis son arrivée au ministère.
Traitée publiquement de «menteuse» par un élu de son parti, la ministre japonaise des Affaires étrangères, Makiko Tanaka, visiblement ébranlée, a versé des larmes vendredi lors d’une conférence de presse pour repousser l’accusation. Cet élu du PLD, Muneo Suzuki, avait reproché la veille à Makiko Tanaka, fille d’un ancien Premier ministre, d’avoir menti en accusant...
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