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Faits et méfaits Victime de son amour maternel

Vartouhi S. (62 ans) est morte à son domicile de Bourj-Hammoud, victime de son amour maternel pour son fils Berj A. (35 ans) qui, souffrant de crises de folie passagère, a fini par l’étrangler de ses propres mains. La malheureuse était persuadée que son fils pouvait guérir si elle parvenait à le sortir, le plus souvent possible, de l’asile où il se trouvait sous traitement pendant les six dernières années. Malgré les conseils répétés de son fils aîné, Vasken A. (37 ans), Vartouhi rendait régulièrement visite à Berj, l’emmenant en promenade, puis à son domicile pour y passer quelques jours, convaincue qu’un changement d’atmosphère ne pourrait que lui être bénéfique. La dernière visite de Berj au domicile de sa mère devait s’avérer fatale pour cette dernière. Pris d’une crise de folie meurtrière, il s’est rué sur elle et l’a sauvagement étranglée. Notre chroniqueur judiciaire Bahjat Jaber, qui rapporte les faits, a ajouté que, de passage au domicile maternel, Vasken a été étonné d’en trouver la porte grande ouverte. Une fois dans l’appartement, il a trouvé le cadavre de sa mère étendu sur le sol et s’est précipité au poste de police le plus proche pour y chercher assistance. Arrivés sur les lieux, les agents de l’ordre n’ont pu que constater le décès de la malheureuse. Son fils Berj était assis à ses côtés, tour à tour riant, pleurant et priant. Le médecin légiste a conclu à une mort par strangulation, et Berj a avoué son crime. Il a été arrêté, puis ramené à l’asile sur instructions du parquet qui a décidé l’ouverture d’une enquête.
Vartouhi S. (62 ans) est morte à son domicile de Bourj-Hammoud, victime de son amour maternel pour son fils Berj A. (35 ans) qui, souffrant de crises de folie passagère, a fini par l’étrangler de ses propres mains. La malheureuse était persuadée que son fils pouvait guérir si elle parvenait à le sortir, le plus souvent possible, de l’asile où il se trouvait sous traitement...