Le président de la Chambre est toujours en faveur du report jusqu’en juin du sommet arabe, prévu à Beyrouth fin mars, mais ce souhait «personnel» n’a rien à voir avec l’affaire de la disparition, en 1978, en Libye de l’imam Moussa Sadr. Ces propos ont été rapportés par le président du Conseil national de l’audiovisuel, Abdel Hadi Mahfouz, que M. Berry a reçu hier. Le chef du Parlement estime simplement qu’un report serait avantageux aux Arabes car il permettrait au sommet d’échapper aux «pressions exercées actuellement par les États-Unis» au Proche-Orient. M. Berry s’exprimait au moment où on annonçait au Caire une tournée du secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, dans six pays arabes, y compris le Liban et la Libye, pour tenter d’aplanir les divergences autour du sommet. M. Moussa doit notamment s’employer à faire cesser la campagne antilibyenne au Liban. Cette campagne est d’ailleurs sur le point de s’estomper, le comité national de suivi de l’affaire Sadr ayant lui-même prôné hier, à l’issue d’une réunion, la nécessaire dissociation entre les deux dossiers. S’exprimant au nom du comité, le ministre des Déplacés Marwan Hamadé a ainsi déclaré : «Le sommet est une chose, l’affaire Sadr en est une autre». PAGE 3
Le président de la Chambre est toujours en faveur du report jusqu’en juin du sommet arabe, prévu à Beyrouth fin mars, mais ce souhait «personnel» n’a rien à voir avec l’affaire de la disparition, en 1978, en Libye de l’imam Moussa Sadr. Ces propos ont été rapportés par le président du Conseil national de l’audiovisuel, Abdel Hadi Mahfouz, que M. Berry a reçu hier....
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