« C’est mon temps que j’ai détourné », rétorque l’homme d’affaires libanais

Réagissant aux accusations, Iskandar Safa, qui déclare n’avoir «rien à cacher», a décidé de porter plainte en diffamation. «Nous avons deux chefs d’accusation contre notre client : l’un pour détournement de fonds, l’autre pour trafic d’influence. Nous allons porter plainte en diffamation en France sur ces deux points», a déclaré hier à Beyrouth Me Maroun Haddad, l’avocat de l’homme d’affaires franco-libanais. «Je vous affirme que M. Safa n’a eu vent d’aucune rançon payée par le gouvernement français ou par qui que ce soit d’autre», a ajouté l’avocat. «Tout ceci nous fait craindre pour la sérénité de l’enquête et que M. Safa ne devienne lui-même l’otage d’une affaire de politique intérieure ou électorale qui ne le concerne pas», a précisé Me Haddad. Dans un entretien publié dans le quotidien Le Monde, le principal intéressé, Iskandar Safa, a déclaré que «la seule chose que j’ai détournée, c’était mon temps, pendant un an».