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Actualités - CHRONOLOGIE

Hoss : Un impact négatif

L’ancien Premier ministre Sélim Hoss a estimé hier que le nouveau train de nominations a eu un «impact négatif» sur le pays dans la mesure où, selon lui, «le clientélisme» a le plus souvent constitué le critère des désignations. Il en veut pour preuve que sur les treize doyens de faculté nommés à l’Université libanaise, trois d’entre eux seulement ont les compétences nécessaires leur permettant d’assumer leurs responsabilités. M. Hoss affirme en outre que le premier critère pris en compte dans le choix des nouveaux hauts fonctionnaires est celui de «l’obédience politique des candidats». Mais c’est surtout la crise économique qui inquiète l’ancien chef du gouvernement. Rappelant que la dette publique en 2001 se montait à 28 milliards de dollars, c’est-à-dire à 8 000 dollars par habitant, M. Hoss a relevé parmi les indices négatifs des trois derniers mois le déficit de la balance des paiements, «contrairement à ce qui était prévu», a-t-il précisé. Il a en outre déploré l’augmentation du chômage et du nombre d’émigrés, reprochant au gouvernement actuel de ne pas avoir élaboré un plan de relance économique pour le pays.
L’ancien Premier ministre Sélim Hoss a estimé hier que le nouveau train de nominations a eu un «impact négatif» sur le pays dans la mesure où, selon lui, «le clientélisme» a le plus souvent constitué le critère des désignations. Il en veut pour preuve que sur les treize doyens de faculté nommés à l’Université libanaise, trois d’entre eux seulement ont les...