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Actualités - CHRONOLOGIE

Finul Le directeur français des organisations internationales au palais Bustros (photo)

M. Jean Félix-Paganon, directeur de l’Onu et des organisations internationales au ministère français des Affaires étrangères, est arrivé hier à Beyrouth pour une visite de trois jours. M. Félix-Paganon, qui est chargé de préparer un rapport sur la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), a indiqué à la presse que sa mission portait sur la Finul, «mais aussi la lutte contre le terrorisme (...), l’Irak et toute autre question de portée générale pour les Nations unies» (...). À son arrivée à Beyrouth, M. Félix-Paganon s’est rendu au ministère des Affaires étrangères où il a été reçu, à 16 heures, par le directeur des affaires politiques, l’ambassadeur Naji Abi Assi. À sa sortie du palais Bustros, le responsable français s’est prêté à l’échange suivant de questions et de réponses : Q. Quelle est la nature de votre mission au Liban ? R. «Je suis venu au Liban pour procéder à un échange de points de vue autour de sujets intéressant les Nations unies, c’est-à-dire la Finul, la lutte contre le terrorisme, la mise en application de la résolution 1373, le conflit avec l’Irak et toute autre question de portée générale pour les Nations unies». Q. La France appuie-t-elle la demande libanaise de ne pas changer la nature de la mission de la Finul et de ne pas en réduire les effectifs ? R. «C’est l’un des sujets que nous évoquerons. Le point de départ de la délibération du Conseil de sécurité sera le rapport du secrétaire général des Nations unies à qui nous faisons confiance pour présenter les recommandations adéquates. Le Conseil de sécurité, comme vous le savez, a fixé une orientation générale au devenir de la Finul. D’une manière générale, nous nous en tenons à ces deux éléments : les recommandations du secrétaire général et la décision du Conseil de sécurité. Nous sommes conscients de la nature très délicate de la situation régionale et nous adopterons, par conséquent, une attitude très prudente». Q. Quelle est votre opinion sur la réponse libanaise à la résolution 1373 ? R. «Je dois confesser que je n’ai pas lu le rapport libanais, mais je suis certain qu’il s’agit d’un rapport très complet (...). J’ai tenu à souligner à mon interlocuteur l’esprit de coopération destiné à développer les relations entre les pays membres de l’Onu pour lutter contre le terrorisme. Il ne s’agit donc pas d’une approche répressive. La résolution 1373 ne s’inscrit pas dans la logique qui consiste à identifier et à châtier les coupables. Elle analyse les mesures adoptées en pleine souveraineté par les États membres, dans un esprit de dialogue et de coopération internationale contre le terrorisme». Q. La France est-elle toujours en faveur du déploiement de l’armée libanaise le long de la frontière avec Israël ? R. «La France est pour l’application de la résolution 425, c’est-à-dire la restauration intégrale de l’autorité et de la souveraineté du gouvernement libanais sur l’ensemble de son territoire». Le haut fonctionnaire français doit visiter aujourd’hui, vendredi, le quartier général de la Finul, déployée au Liban-Sud depuis 1978. Demain, samedi, il sera reçu par le chef de la diplomatie libanaise, Mahmoud Hammoud. Rappelons que le Conseil de sécurité a reconduit de six mois le mandat de la Finul en juillet 2001, tout en approuvant, en dépit des objections du Liban, une réduction de ses effectifs, qui ont été ramenés de quelque 5 800 à 3 800 hommes. Le Conseil de sécurité avait demandé un rapport détaillé avant fin janvier sur l’éventuelle reconfiguration de la Finul en tant que mission d’observation.
M. Jean Félix-Paganon, directeur de l’Onu et des organisations internationales au ministère français des Affaires étrangères, est arrivé hier à Beyrouth pour une visite de trois jours. M. Félix-Paganon, qui est chargé de préparer un rapport sur la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), a indiqué à la presse que sa mission portait sur la Finul, «mais aussi...