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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Administration - L’État honore dix de ses grands commis - Fouad es-Saad critique les dernières nominations

Le ministre d’État au Développement administratif, Fouad es-Saad, a exprimé la crainte que les récentes nominations n’aient pas été conformes aux critères susceptibles de «contribuer à la mise en place d’une administration saine, hautement compétente et totalement transparente». «Nous avions souhaité des nominations totalement étrangères au principe du partage d’influence», a-t-il ajouté. M. es-Saad a tenu ces propos au cours d’une cérémonie organisée samedi au palais de l’Unesco, en l’honneur de fonctionnaires de première catégorie retraités qui, au cours de leur carrière, avaient mérité de l’État. Il s’agit de MM. Fouad Bizri, Sélim Tabet, Fouad Turk, Joseph Donato, Khattar Chebli, Mohammed Cheayto, Fakhry Saghieh, Hassane Awada, Adib Kantar et Khalil Mekkawi. La cérémonie s’est déroulée en présence des ministres des Déplacés Marwan Hamadé et des Affaires sociales Assaad Diab ainsi que du ministre d’État Béchara Merhej, les députés Atef Majdalani, Bassem Sabeh, Abdallah Farhat, Salah Honein, Ghazi Zeayter et Marwan Farès, le président de l’Ordre de la presse Mohammed Baalbacki et plusieurs hauts fonctionnaires. M. es-Saad a entamé son discours par un vibrant hommage aux anciens grands commis de l’État «pour leur rôle au sein de l’administration libanaise», précisant que «le choix des personnes n’a pas été facile, car la commission chargée de cette tâche devait sélectionner des symboles parmi un grand nombre d’anciens fonctionnaires dignes d’être honorés et dont certains se trouvent actuellement à l’étranger». L’administration, a-t-il ajouté, «n’est plus une machine sans âme . Elle est composée d’hommes qui peuvent assurer son succès ou causer son échec. Il s’agit donc d’instaurer en son sein un climat propice au service de l’État. La satisfaction personnelle ne se limite pas uniquement à l’aisance matérielle ; elle la dépasse pour atteindre la prise de conscience de l’importance du devoir accompli». Et de conclure : «Nous craignons que les récentes nominations administratives n’aient pas été conformes aux critères établis, destinés à mettre en place une administration saine, compétente et transparente. Nous avions souhaité des nominations situées aux antipodes du partage d’influence et de l’appartenance régionale et confessionnelle, des nominations soumises au principe du roulement et qui auraient placé l’homme adéquat à la place adéquate. Notre souci principal demeure de ramener l’administration libanaise à son âge d’or à travers le choix opportun de cadres capables de la moderniser et de lui restituer la confiance des Libanais et donc de renforcer leur allégeance à la patrie. Notre souci est également de développer les relations entre les responsables des divers secteurs de l’administration publique, pour en faire une entité cohérente qui se distingue par sa foi, son engagement et sa compétence». Des films documentaires détaillant la carrière des dix fonctionnaires honorés ont ensuite été projetés, puis M. es-Saad a remis à chacun d’entre eux une plaque d’appréciation. Parlant au nom de ses collègues, l’ancien secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Fouad Turk, a rendu hommage aux «efforts déployés pour remédier aux maux et aux problèmes dont souffre l’administration». Pour M. Turk, le «responsable, à n’importe quel niveau que ce soit, doit jouir des qualités de compétence, de probité, de courage et de désintéressement». En conclusion, l’ancien secrétaire général du palais Bustros a remercié M. es-Saad, au nom de tous ses collègues.
Le ministre d’État au Développement administratif, Fouad es-Saad, a exprimé la crainte que les récentes nominations n’aient pas été conformes aux critères susceptibles de «contribuer à la mise en place d’une administration saine, hautement compétente et totalement transparente». «Nous avions souhaité des nominations totalement étrangères au principe du partage...