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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Leila Bsat au Salon du livre de jeunesse – Montreuil - Les lacunes de la diffusion - dans le monde arabe

Le Liban présent à la 17e édition du «Salon du livre de jeunesse», à Montreuil (Paris). Une manifestation qui accueille chaque année plus de 150 000 visiteurs. À cette occasion, Mme Leila Bsat, qui officie à la librairie Arche de Noé traquant les merveilleux auteurs pour enfants, a été invitée à donner une conférence sur le thème «Qu’en est-il de l’édition et de la diffusion de la littérature de jeunesse dans les pays arabes ?». Une conférence qu’elle donnera également à l’Ima (Institut du monde arabe). Leila Bsat a soulevé plusieurs points, parmi lesquels : l’«analphabétisme» et la quasi-«absence» des bibliothèques publiques dans cette partie du monde ; la situation économique et l’effondrement de plusieurs marchés importants, tels que l’Irak, l’Algérie et le Soudan ; les lacunes dans la traduction des ouvrages ; mais aussi «les habitudes liées à la lecture qui ne sont pas cultivées ou encouragées ni au niveau scolaire ni au niveau parental». «La politique éducative ne respecte pas la valeur intrinsèque de l’enfant et ignore ses responsabilités dans la formation du futur citoyen. Le but essentiel étant de terminer un programme annuel scolaire et de passer les examens de fin de cycle», souligne la conférencière. En ce qui concerne la production du livre de jeunesse en arabe, elle dira en substance que «par souci d’économie et donc pour en réduire le coût, le livre est pauvre en illustrations, et par conséquent offre peu d’attraction aux yeux de l’enfant». Par ailleurs, «le texte est souvent non adapté aux besoins des jeunes ; le problème traité est sans intérêt ou n’a aucune relation avec son environnement socioculturel». D’où le recours aux traductions de séries étrangères qui totalisent, au Liban par exemple, «60 % de la production locale», indique Leila Bsat. Au menu également : le «droit d’auteur» ; les différentes associations libanaises qui s’occupent du domaine de la lecture («Assabil» et «Ikra’» par exemple) ; la nécessité de trouver «un équilibre et une symbiose entre le dialecte et le littéraire» et ce afin d’ «empêcher la fragmentation de la langue arabe, lien de communication crucial dans cette région du monde». Mme Bsat devait rappeler qu’au Liban l’Institut de recherches de la femme et l’Alesco planchent sur ce problème. Côté maisons d’édition pour jeunes, la conférencière indique que par rapport aux pays arabes, leur nombre est important au Liban ; mais le coût des livres est élevé et par conséquent les tirages sont limités.
Le Liban présent à la 17e édition du «Salon du livre de jeunesse», à Montreuil (Paris). Une manifestation qui accueille chaque année plus de 150 000 visiteurs. À cette occasion, Mme Leila Bsat, qui officie à la librairie Arche de Noé traquant les merveilleux auteurs pour enfants, a été invitée à donner une conférence sur le thème «Qu’en est-il de l’édition et de...