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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-USA - L’émissaire américain reçu par Hariri en présence de Hammoud, Siniora et Fleyhane - Burns souligne la détermination des États-Unis au Proche-Orient

Les États-Unis restent déterminés à jouer un rôle actif en vue d’une paix globale au Proche-Orient avec «deux États, Israël et la Palestine», côte à côte, a déclaré hier soir à Beyrouth le secrétaire d’État adjoint américain William Burns, qui a par ailleurs exprimé à nouveau les «préoccupations» de son pays au sujet du Hezbollah, que Washington considère comme une organisation «terroriste». M. Burns venait de Damas où il s’était entretenu avec le président syrien Bachar el-Assad. Dès son arrivée à Beyrouth, l’émissaire américain a été reçu par le chef du gouvernement, Rafic Hariri, en présence du ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud et de l’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, Vincent Battle. Les ministres des Finances et de l’Économie, respectivement Fouad Siniora et Bassel Fleyhane, ont assisté à une partie de l’entretien. «Malgré la situation extrêmement difficile qui existe aujourd’hui entre Palestiniens et Israéliens, j’insiste sur l’entier engagement du secrétaire d’État Colin Powell en faveur d’une paix globale au Proche-Orient et de la poursuite des progrès sur tous les volets, ainsi que sa vision développée le mois dernier relative à deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte, en paix et en sécurité», a déclaré M. Burns à la presse après l’entretien qui a duré 45 minutes. Il a souligné que le processus de négociations entre Arabes et Israéliens devait être basé sur le principe de «la terre contre la paix», conformément à la Conférence internationale de Madrid (1991) qui a lancé le processus de paix. «Aucun d’entre nous ne se fait d’illusion sur le fait qu’il s’agit d’un processus extrêmement difficile et les États-Unis sont déterminés à jouer leur rôle et continueront à le faire», a-t-il affirmé. «Nous reconnaissons l’existence de difficultés, mais ce qui est clair pour nous c’est que la vision du président George W. Bush et de M. Powell ne peut être concrétisée que par le biais de négociations et que la violence, l’extrémisme et le recours à la force constituent de sérieuses menaces que nous devons tous combattre», a-t-il ajouté. M. Burns, de même que le général à la retraite Anthony Zinni, effectuent depuis deux semaines une mission de bons offices pour mettre fin aux violences en Israël et dans les territoires palestiniens. Le diplomate américain a indiqué en outre avoir évoqué avec M. Hariri la campagne antiterroriste engagée par Washington après les attentats meurtriers du 11 septembre aux États-Unis. «J’ai exprimé l’appréciation des États-Unis au sujet de la coopération du gouvernement libanais dans ce domaine et de ses efforts contre les groupes et les individus liés au réseau el-Qaëda» d’Oussama Ben Laden. «J’ai aussi exprimé les préoccupations des États-Unis au sujet du Hezbollah» dont Washington demande en vain au Liban de bloquer les avoirs. M. Burns avait aussi évoqué la question à Damas le jour même avec M. Assad. La réponse du président syrien n’a pas été rendue publique mais ne fait aucun doute : le quotidien officiel syrien Techrine s’est déchaîné jeudi contre «ces listes (américaines de terroristes qui) ne mentionnent pas le Premier ministre d’Israël (Ariel Sharon), le plus dangereux des terroristes». Aujourd’hui, M. Burns doit être reçu par le président Émile Lahoud puis il doit s’entretenir avec le président du Parlement Nabih Berry avant de rencontrer à nouveau M. Hammoud en début d’après-midi.
Les États-Unis restent déterminés à jouer un rôle actif en vue d’une paix globale au Proche-Orient avec «deux États, Israël et la Palestine», côte à côte, a déclaré hier soir à Beyrouth le secrétaire d’État adjoint américain William Burns, qui a par ailleurs exprimé à nouveau les «préoccupations» de son pays au sujet du Hezbollah, que Washington considère...