SPECTACLE - Du 15 décembre au 9 janvier 2002, au Casino du Liban - « Oba Oba » : musiques, couleurs et danses du Brésil

C’est une explosion de couleurs, cadencée aux rythmes brésiliens, que la troupe de la revue musicale Oba Oba promet d’offrir aux spectateurs libanais. Du 15 décembre au 9 janvier 2002, à la salle des Ambassadeurs du Casino du Liban. Cette revue se veut plus qu’un simple show musical. Elle se présente comme un voyage à travers les villes et les cultures du Brésil. Elle comporte ainsi un hommage à la chanteuse, danseuse et actrice Carmen Miranda, cette icône incontournable qui dépasse largement les frontières du Brésil qui, dans les années 40, a popularisé la musique sud-américaine aux States et dans le monde. Sous ses incroyables coiffures en corbeille de fruits et le glamour hollywoodien, il y avait en effet une grande artiste… Au programme , côté danses : la Pampa, la Samba de Roda (une danse compétition entre les femmes), la Lambada et la Danca do Tchan. Côté musiques : de la Bossa Nova et un pot-pourri des titres les plus populaires du Brésil. Ainsi qu’un hommage à la musique du nord-est du pays. Et les acrobaties des «capoeiristas» (entre la danse et les arts martiaux). Les instruments à percussion dont le «pandeiro», plus connu sous le nom de tambourine, instrument central de toute formation de samba. Ainsi que plusieurs sortes de tambours comme le «cuica», la grosse «surdo», les petits «tamborins» et la bizarre «repinique». Origines du show Dans les années 70, l’imprésario italien Franco Fontana (à ne pas confondre avec le fameux peintre de la même nationalité) découvre le Brésil. «C’est une véritable mine de talents. Et puis, quelle extraordinaire culture populaire», se dit-il. Cette rencontre a fait tilt dans sa tête. Il devient le promoteur de plusieurs artistes brésiliens en Europe. Ses allers-retours continus lui ont permis d’approfondir sa connaissance de l’héritage culturel de Bahia, Rio et Sao Paolo. En 1984, le rêve de Fontana est devenu réalité. Il a monté Oba Oba, une revue musicale entièrement dédiée aux danses et musiques du Brésil, au Teatro Sistina de Rome. En 1987, la troupe d’Oba Oba est invitée à se produire à Las Vegas pour 8 semaines. Succès immédiat. On joue les prolongations jusqu’à 45 semaines. Le show va ensuite en tournée dans les grandes villes US : de Chicago à Los Angeles, de San Francisco à Miami, à Atlantic City et, last but not least, à Broadway. Puis, à présent, à Beyrouth.