Social - Séminaire sur les problèmes de l’habitat organisé par les AS et le FNUAP - Les jeunes (15-24 ans) représentent le cinquième de la population locale

Un séminaire sur le rôle de la société civile sur le plan de la sensibilisation aux problèmes de l’habitat s’est tenu hier à l’initiative du ministère des Affaires sociales, en coordination avec le Fonds des Nations unies pour le développement. La séance d’ouverture du séminaire a eu lieu en présence du ministre des AS, Assaad Diab, du représentant du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), M. Yves de San, et du directeur général des AS, Mme Neemat Kanaan. Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, M. Diab a affirmé que le dossier du développement social constitue l’une des principales priorités du ministère des AS. «Nous coopérons à ce sujet avec les associations de la société civile, a-t-il précisé. Nous avons en effet la conviction que la coopération étroite entre le secteur public et la société civile est vitale pour la mise en application des programmes et des politiques de développement social». De son côté, M. de San a fait état dans son discours d’une diminution des taux de mortalité et de fécondité au Liban, parallèlement à un net progrès au niveau de l’éducation. «La répartition de la population par tranches d’âge a changé au Liban, a déclaré M. de San. Les habitants âgés de 15 à 24 ans représentent 19,8 % de la population. Il s’agit là du plus haut niveau qu’ait connu le Liban. Ces jeunes constituent la richesse humaine du pays. De ce fait, le développement social passe par les efforts qui devraient être déployés pour renforcer leur niveau d’éducation et leur potentiel de production». M. de San a, par ailleurs, indiqué que l’espérance de vie s’est élevée à 71,3 ans en 1996. «Cela s’est accompagné d’une baisse des taux de mortalité et de fécondité, a déclaré M. de San. De ce fait, la proportion des habitants âgés de 65 ans et plus s’est élevée à 7 % de l’ensemble de la population. Cette proportion devrait s’élever à 9 % pour les vingt prochaines années. Cet accroissement implique qu’il est nécessaire de répondre aux besoins des personnes âgées».