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Actualités - CHRONOLOGIES

CÉLÉBRATION - Une centaine d’amis réunis autour d’Alain Plisson au TDB - Cinquante ans de théâtre, cela se fête !

À son jubilé théâtral, Alain Plisson jubilait. Une soirée conviviale entre amis, au Théâtre de Beyrouth. C’est ainsi que ce courageux et brillant homme de théâtre, défenseur de la francophonie, a voulu fêter ses 50 ans sur les planches. Notre confrère et néanmoins ami, Alain Plisson, ne pouvait pas faire les choses autrement. Tour à tour malicieux, nostalgique, mondain, facétieux, grave, fantaisiste, anticonformiste, imaginatif, chaleureux … bref, Alain Plisson, à la vie comme au théâtre. Il est authentique. Profondément ému, l’homme de théâtre a accueilli ses invités par ces mots : «Je ne sais pas si j’ai réussi une carrière. Mais je sais une chose : j’ai réussi à me faire des amis. Sur chaque visage présent ce soir, je vois se refléter un souvenir, un sentiment, une tendresse. C’est ma meilleure récompense. Merci d’être venus». Salves d’applaudissements. Il n’y a pas à dire, l’homme maîtrise parfaitement son auditoire. Était prévu, au programme, la projection d’un documentaire réalisé par le jeune cinéaste Hadi Zaccak sur le parcours théâtral de Plisson. Mais au moment de déclencher la touche «play», le projecteur se déclare «hors service». Fidèle à sa plume caustique, il lance : «J’ai 50 ans de théâtre et je fonctionne encore. Alors que cette machine, qui n’a pas une semaine d’âge, est déjà hors circuit». Rires dans la salle. Producteur, metteur en scène, enseignant, journaliste, critique, Alain Plisson est avant tout un acteur qui s’approprie les gammes émotionnelles avec une aisance et une rapidité étonnantes. Il l’a démontré encore une fois ce soir-là. Accompagné par les accords de guitare et le chant de Serges Jano, Plisson est retourné dans le temps pour se raconter à travers quelques souvenirs. «Des paroles et quelques musiques», ainsi qu’il les appelle. Une heure durant, les spectateurs ont ainsi été transportés vers d’autres temps, d’autres lieux. Et surtout, d’autres chansons. Car c’est à travers les airs de Brassens, Barbara, Rossi, Brel, Ferré, Greco… et bien d’autres grands interprètes de la chanson française que Plisson s’est dévoilé. Moments forts, verbe touchant, qu’il a clôturés par une chanson des années 40 de Jean Sablon : Je tire ma révérence et m’en vais au hasard (c’est un mensonge !) et d’ajouter : Je vous dis quand même, simplement, je vous aime (ça c’est vrai !).
À son jubilé théâtral, Alain Plisson jubilait. Une soirée conviviale entre amis, au Théâtre de Beyrouth. C’est ainsi que ce courageux et brillant homme de théâtre, défenseur de la francophonie, a voulu fêter ses 50 ans sur les planches. Notre confrère et néanmoins ami, Alain Plisson, ne pouvait pas faire les choses autrement. Tour à tour malicieux, nostalgique, mondain,...