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Actualités - CHRONOLOGIES

Universités - Iftar de la faculté de droit - de l’USJ au « Bristol »

La faculté de droit et de sciences politiques (FDSP) de l’Université Saint-Joseph a organisé hier un iftar à l’hôtel Bristol pour promouvoir le dialogue islamo-chrétien et «réfuter la thèse du choc des civilisations», selon les mots propres du doyen de la faculté Fayez Hajj-Chahine. L’iftar s’est déroulé en présence notamment du ministre des Déplacés Marwan Hamadé, de l’ancien ministre de la Justice Bahige Tabbarah, de l’ancien ministre de l’Économie Nasser Saïdi, du secrétaire général du Parti national libéral Élias Bou Assi, de l’ambassadeur d’Arabie séoudite Rouad Sadek Mufti, de la vice-doyenne de la FDSP, Mlle Fadia Kiwan, de plusieurs membres du corps professoral de l’USJ et d’étudiants des différentes communautés. M. Hajj-Chahine a donné lecture d’un passage de la charte de l’USJ, laquelle «réprouve toute ségrégation sectaire et appelle les différentes communautés, dont la pluralité constitue une des qualités de la société libanaise, à participer au développement de l’être humain sur base de la reconnaissance et du respect mutuels». «Cette charte est bien connue des professeurs et de l’administration, mais pas suffisamment des étudiants. D’où la nécessité d’exprimer ces principes à travers cet iftar», lequel s’est imposé selon lui pour deux raisons : la nécessité, d’abord, de montrer que le dialogue des civilisations constitue l’essence même du message libanais et que le Liban n’est fort que si ce dialogue est animé par une dynamique. Dans ce sens, a ajouté M. Hajj-Chahine, «la coexistence est l’un des piliers de l’État» et fait du Liban «un pont entre l’Orient et l’Occident». Et de citer, notamment, les mots du pape, selon lequel le Liban est un message, repris depuis par le «général des jésuites», Hans Peter Kolvenbach, qui mettra l’accent sur le fait que «l’USJ se trouve au cœur de ce message». D’autre part, le Cedroma, centre de recherche juridique pour le monde arabe de l’USJ, contribue à développer cette image du Liban comme «pont entre l’Orient et l’Occident». Et M. Hajj-Chahine de conclure que cette rencontre symbolique se situe «au cœur même des choix culturels que l’USJ a adoptés depuis sa création, il y a de cela 125 ans». Ont ensuite pris la parole successivement : le responsable du Cedroma Philippe Lecuyer, qui a mis l’accent sur l’ouverture vers l’autre dans le respect des particularismes, M. Mohammed Fawaz, étudiant en droit, qui a prononcé un mot au nom de ses camarades, et l’ambassadeur d’Arabie séoudite, qui a adressé un message de coexistence au peuple libanais, affirmant que lui-même avait été invité à un iftar dans la cathédrale de Kornet Chehwane quelques jours auparavant.
La faculté de droit et de sciences politiques (FDSP) de l’Université Saint-Joseph a organisé hier un iftar à l’hôtel Bristol pour promouvoir le dialogue islamo-chrétien et «réfuter la thèse du choc des civilisations», selon les mots propres du doyen de la faculté Fayez Hajj-Chahine. L’iftar s’est déroulé en présence notamment du ministre des Déplacés Marwan...