Vient de paraître - Le Liban et l’Union européenne

C’est le titre du nouvel ouvrage du Dr Walid Arbid, président de l’Association universitaire des Libanais diplômés de France et spécialiste en relations internationales. Ce livre (Éditions Dar al-Maha) a été réalisé en collaboration avec Jacques Thobie, professeur à l’Université Paris 8. Le Liban, qui conduit résolument sa reconstruction et cherche les voies d’un développement équilibré et efficace, a naturellement besoin d’aides et de soutiens extérieurs. L’Union européenne, entres autres, joue un important rôle économique de longue date, mais qui peut prendre une nouvelle dimension à travers la mise en place du partenariat euro-méditerrranéen. Vingt-cinq communicants et intervenants, spécialistes en la matière, et dont les textes sont regroupés dans cet ouvrage, analysent de manière claire les relations Liban-UE sous tous les angles : la conjoncture économique, la dimension socioculturelle, les aspects juridico-politiques et la configuration géopolitique et stratégique. Des avancées s’effectuent et des projets existent, mais la grave détérioration de la situation régionale, due notamment à la stagnation du processus de paix, fait que rien ne pourra aller jusqu’au bout, tant qu’une solution juste et durable n’aura pas été trouvée aux conflits majeurs de la région. À cet égard, on espère à Beyrouth que l’Union européenne saura faire jouer, dans la réanimation positive d’une logique de paix, une influence politique qui soit à la hauteur de ses aides financières. «L’Union européenne se voit de plus en plus appelée à jouer un rôle politique de première importance sur la scène internationale, où les liens d’interdépendance que le commerce tisse autour de la planète ne sont pas seuls à faire d’une politique commune des quinze États membres une réelle nécessité. L’UE est désormais un “géant économique” et son rôle politique et financier dans la région est prépondérant surtout, espérons-le, dans la reprise du processus de paix. Pour le Liban, son aide économique reste primordiale», estime M. Arbid.